Les Ecrits de Lyndon LaRouche

Le temps d’un 20e anniversaire : Octobre est arrivé !

lundi 5 octobre 2009, par Lyndon LaRouche

par Lyndon H. LaRouche Jr.

30 septembre 2009


Ces derniers temps, j’ai présenté une série de rapports sur la nature et les causes de la crise d’octobre aujourd’hui en cours qui représente l’entrée immédiate des Etats-Unis et du monde dans la phase décisive d’une désintégration économique mondiale. J’ai situé la première moitié du mois d’octobre comme une période cruciale de changement de phase dans le déclenchement déjà latent de cette véritable désintégration. Ici, je reformule cette problématique en insistant en particulier sur l’identification des formes probables que pourrait prendre ce changement de phase devenu inévitable au cours des semaines à venir.


Les élections législatives en Allemagne étant désormais passées, il faut rappeler aux citoyens des Etats-Unis d’Amérique que la « grève de masse » politique qui perdure aujourd’hui contre le gouvernement Obama et les membres de plus en plus méprisés du Congrès, fait écho à la grève de masse en Allemagne de l’Est qui avait mené à la chute du Mur de Berlin il y a vingt ans. Comment, alors, les supposés « citoyens ordinaires » pourraient-ils reconnaître les signes d’un tel développement durant sa phase initiale ?

Aujourd’hui, aux Etats-Unis, le cri du « Wir sind das Volk ! » de l’ époque est repris par le « We are the people ! » provenant d’un mouvement encore croissant de grève de masse au sein de la majorité de la population américaine. Pour la majorité de nos citoyens, en particulier les 30% de la population active au chômage pour lesquels la nouvelle grande dépression économique a déjà commencé, ce fait est marqué par la chute virtuellement sans précédent du soutien populaire accordé à la de facto marionnette de l’Empire britannique, le Président Barack Obama.

Alors que le sinistre mois d’octobre se déploie sur toute la planète, une nouvelle crise existentielle plus vaste encore que cela s’empare des nations du monde. Octobre est le théâtre qui promet le déferlement d’une désintégration économique au niveau mondial. Aujourd’hui, il n’y a aucune raison valable de douter que le passage d’octobre 2009 à la nouvelle année fiscale américaine amorce une désintégration générale du système monétaro-financier américain, ni non plus que cette désintégration monétaire signifie la ruine commune des nations du monde. Par conséquent, les seules questions ayant leur place dans l’esprit des économistes compétents sont les deux suivantes : « 1. Quelle forme cette désintégration déjà en cours prendra-t-elle exactement, au cours du mois d’octobre et dans un futur proche ? 2. Existe-t-il une alternative ? »

En cette saison, la blague ironique de rigueur sera probablement, « quel politicien allez-vous pendre à votre arbre de Noël ? »

La réponse sera vraisemblablement : « Nous n’avons pas d’arbre de Noël cette année. »

La réplique serait alors : « Aha ! Vos politiciens doivent être vraiment terrifiés ! »

La planète entière a désormais fait son entrée dans un « Nouvel âge sombre » – à moins que des changements de types très spécifiques, assurant le passage d’un système monétaire mondial à un système de crédit mutuel « Hamiltonien », ne soient entrepris par une alliance constituée des Etats-Unis, de la Russie, de la Chine et de l’Inde. Les esprits superficiels affirmeront qu’un tel changement est impossible. A d’autres. Le changement dont nous avons besoin est possible ; la question est : les gouvernements de ces quatre nations ont-ils la sagesse de saisir la grande opportunité de changement qui se présente à nous ? La raison pour laquelle cette réforme pourrait bénéficier du soutien dont elle a besoin, c’est qu’aucune nation sur cette planète n’a la moindre chance de survivre à l’échec de ces grandes nations à s’assembler pour lancer la réforme anti-monétariste requise.

Par conséquent, avant de faire l’erreur de considérer cette mauvaise nouvelle d’octobre comme sans réelle alternative, examinons deux questions cruciales. D’abord, passons en revue les causes du délai de cette désintégration monétaire et financière à venir, qui est actuellement déterminée par le contrôle flagrant qu’exerce l’Empire britannique sur le gouvernement Obama. Ensuite, considérons l’option alternative.

La crise économique aux Etats-Unis

La seule méthode compétente de prévision économique publiquement connue, depuis l’annonce en janvier 1996 de ma candidature à la nomination démocrate pour la présidentielle, est un instrument heuristique présenté alors comme ma « triple courbe ». Depuis, la preuve a été faite que cet instrument est la seule méthode compétente de prévision dans le monde entier. Dans ce sens, la désintégration actuelle du système monétaro-financier mondial peut être à juste titre considérée comme une conséquence de l’échec à prendre en compte ma prévision, pourtant validée.

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La Triple courbe de LaRouche (version 2009)

Les trois éléments les plus cruciaux qui définissent les causes générales de la désintégration économique du système planétaire dans son ensemble sont :

Premièrement : la courbe du système monétaire, aujourd’hui hyperinflationniste. Quand, en été 2007, le taux d’expansion de cette inflation monétariste a rattrapé et surpassé le taux d’expansion financière, les pré-conditions d’une menace latente de désintégration mondiale et générale, correspondant au type de celle de la période de mars à novembre 1923 en Allemagne, étaient déjà complètement réunies.

Deuxièmement : le changement de la courbe financière, dans ces conditions, passant d’inflationniste à déflationniste, depuis cette période d’été-automne 2007.

Troisièmement : le taux accéléré d’effondrement de la production physique par tête et par kilomètre carré.

Dans ces conditions, le taux de croissance représenté par l’accélération de la courbe monétaire hyperinflationniste, ayant rattrapé le taux de croissance de la courbe financière, a agi de sorte que le cours de la courbe financière se renversât, pour apparemment devenir déflationniste. La combinaison du taux accéléré d’effondrement de la production physique relative par tête, de l’accélération des émissions monétaires et du cours déflationniste des flux financiers, signalait l’arrivée définitive de conditions correspondant précisément au motif de la rupture hyperinflationniste de l’économie de Weimar, entre le printemps et l’automne 1923.

Le précédent approprié pour ce type de désintégration est donc le cas de l’économie de l’Allemagne de Weimar, durant la période s’achevant en novembre 1923. En l’occurrence, l’occupation française de la Rhénanie avait déclenché une rupture hyperinflationniste déjà rampante. Aujourd’hui, aux Etats-Unis, la relation entre les trois éléments de la Triple courbe correspond à celle qui existait en Allemagne en 1923.

Cependant, comme en Allemagne en 1923 ou aux Etats-Unis depuis août 2007, quand une hyperinflation monétaire rattrape le taux d’expansion des agrégats financiers – les actions du sénateur Chris Dodd et de ce député fanatique qu’est Barney Frank l’ayant permis – et que la production physique nette est en déclin, les pré-conditions à une rupture hyperinflationniste de l’ensemble de l’économie sont réunies. Le résultat des politiques des gouvernements Bush et Obama, depuis cette date jusqu’à aujourd’hui, révèle une démence clinique. Cependant, les mêmes conditions spécifiques prévalent également pour l’ensemble l’économie mondiale.

Le cas de l’Allemagne en 1923 était certes exceptionnel. L’Allemagne était alors soumise à des conditions absolument artificielles et prédatrices, définies par les conditionnalités de Versailles qui avaient été imposées, principalement, par la Banque d’Angleterre, les monétaristes de Manhattan, et les revanchards du régime français. En l’occurrence, les types de conditions limites imposées par, principalement, le trio Londres-Paris-Wall Street, comme les conditions que ces trois puissances ont imposées à l’Allemagne réunifiée en 1989, étaient alors restreintes à un secteur limité de l’économie mondiale. Aujourd’hui, les conditions imposées à l’Allemagne de Weimar ont été imposées, de fait, sur l’ensemble de la planète, par le biais de ce qui est implicitement le système monstrueusement corrompu du Fonds monétaire international (FMI).

La logique de ce que les puissances de Versailles ont fait à l’Allemagne dans les années 1920 est donc la même que celle appliquée à une échelle mondiale créant les pré-conditions pour une désintégration hyperinflationniste sans limite. Il est pertinent de dire que la pensée économique guidant la plupart des gouvernements s’est avérée, et s’avère encore, être une démence clinique.

Alors comme aujourd’hui, le seul remède à la hauteur d’une telle condition de rupture, est de soumettre l’intégralité du système à une mise en banqueroute organisée par les Etats-nations souverains compétents, en recourant à l’équivalent des critères du Glass-Steagall Act pour réorganiser l’ensemble du système en faillite. Les avoirs monétaires fictifs doivent simplement être annulés, et l’économie en question reconstituée sur la base d’un système anti-monétariste de crédit, annulant les avoirs monétaristes moralement frauduleux.

Ainsi, pour les Etats-Unis eux-mêmes, la condition formelle pour sauver le gouvernement américain d’une rupture financière totale causée par la charge des intérêts monétaristes, est un retour à l’interdiction constitutionnelle des pratiques monétaristes, inhérente à la prescription hamiltonienne intégrée dans la Constitution fédérale des Etats-Unis.

Une fois cette approche adoptée par les Etats-Unis, en conjonction avec quelques autres nations importantes, comme la Russie, la Chine et l’Inde, une reprise générale de l’économie mondiale pourrait être démarrée. Pour le moment, cependant, pour aussi longtemps que l’Europe de l’Ouest et l’Europe Centrale restent sous la botte monétariste britannique, ces nations manquent des mécanismes de souveraineté requis pour effectuer la réforme nécessaire. Ainsi, sans un bloc de coopération anti-monétariste entre systèmes de crédit des Etats-Unis, de la Russie, de la Chine et de l’Inde, et d’autres puissances qui choisissent de les rejoindre dans cet effort commun, un plongeon général de toutes les nations dans un « Âge des ténèbres » mondial et prolongé serait virtuellement inévitable.

Sans une initiative allant dans ce sens de la part des Etats-Unis, une telle reprise ne serait pas possible. L’humanité serait alors inévitablement condamnée pour une génération ou plus.

Il est clair que le système monétaro-impérialiste britannique s’opposera à de telles réformes, coûte que coûte. Peu importe ; il est essentiel que la civilisation survive. Une fois que le monde aura décidé de redevenir économiquement raisonnable, les changements fondamentaux nécessaires dans les affaires du Royaume-Uni pourront se faire avec plus ou moins d’entrain.

Cependant, si le remède que j’ai prescrit n’est pas adopté, le monde est déjà pré-condamné à vivre une saison en Enfer. Pour comprendre cette menace immédiate de désintégration mondiale, le facteur de ce que l’on appelle la « mondialisation » doit être pris en compte.

Pourquoi un effondrement mondial

Il y a, en divers endroits de la planète, des économistes et responsables gouvernementaux incompétents ou induits en erreur, au point de croire qu’un effondrement du dollar américain ne provoquerait pas inévitablement un effondrement quasi-simultané de toutes les nations de la planète. A l’heure actuelle, seul le gouvernement chinois aborde cet enjeu de façon réaliste. On peut dire que les autres sont comme hypnotisés par les charmes séducteurs de quelque étrange fée, peut-être déguisée en monétariste keynésien.

Sans une conversion de l’économie de quelques nations importantes du monde qui coopéreraient entre elles, en passant d’un système monétariste à un système de crédit de type hamiltonien, il n’y a aujourd’hui pas la moindre chance de survie pour aucune économie nationale. L’évidence se présentera aux yeux de tous ceux qui ne se dupent pas, par des évolutions qui font déjà surface au cours de ce mois d’octobre.

Par exemple : si nous pouvions présumer que les politiques actuelles du gouvernement Obama soient poursuivies durant le mois d’octobre et légèrement au delà, les Etats-Unis seraient alors déjà condamnés à vivre leur pire désintégration physique depuis l’adoption de leur Constitution fédérale. Le taux de mortalité monterait en flèche, au delà de tout ce que peuvent imaginer la plupart des vivants d’aujourd’hui, et irait même bien au delà des volontés d’homicide déjà très marquées dans certaines clauses de la « réforme » de la santé d’Obama, dont la création d’un Comité indépendant d’experts médicaux (IMAC) directement inspiré des réformes d’Hitler.

Passons maintenant à la prochaine question. En présumant que les réformes que j’ai proposées ne soient pas introduites dans les lois et politiques américaines durant ce mois octobre, quelle forme prendrait une désintégration générale et conséquente de l’économie américaine ?

Perception ou réalité ?

Comme je l’avais prouvé de façon concluante en 1971 lors de l’effondrement de l’économie américaine sous Nixon – par exemple lors de ma victoire sur le principal économiste keynésien britannique Abba Lerner, lors d’un célèbre débat en décembre 1971 – l’incompétence des économistes prédominants, pro-keynésiens ou pires, qui aujourd’hui encore tiennent les positions universitaires et autres, est démontrée par leurs prévisions ratées, par opposition à mon propre bilan, relativement infaillible, depuis 1956-57. Leurs prévisions ont principalement reposé, soit sur des considérations purement monétaristes, soit sur des études des processus de l’économie physique en tant qu’interprétations adaptées à des méthodes statistiques monétaristes. La supposition selon laquelle les motifs de la croissance physique nette dans l’économie puissent être définis par et déduits des méthodes statistiques, est une erreur terrible qui ignore l’influence déterminante des facteurs de capital physique sous-tendant à la fois la production physique et la productivité.

En d’autres termes, les changements physiques dans la productivité, par tête et par kilomètre carré, sont principalement déterminés par la combinaison de facteurs liés à des principes scientifiques physiques et par l’impact relatif d’un mode de culture artistique Classique en poésie, en théâtre, en musique, en peinture et en sculpture. Le rôle crucial de ces facteurs culturels est dynamique, dans le sens où Gottfried Leibniz le définit dans sa dénonciation de la fraude des mathématiques cartésiennes. La « dynamique », dans le sens Classique du terme, est le principe sous-jacent à la fois aux problèmes de science physique et de composition artistique Classique. C’est de ces facultés créatrices propres et uniques aux modes Classiques humains de l’imagination que les pouvoirs créateurs de la science physique sont dérivés. Le cas d’Albert Einstein et de son violon est représentatif du rôle essentiel du lien entre la composition artistique Classique et les expressions valides du progrès scientifique.

Comme ma propre réussite relativement unique dans la prévision économique en atteste, c’est seulement en considérant ainsi les fonctions monétaires, financières et économico-physiques des économies nationales et mondiale, que l’on peut accéder au caractère original des changements dans la productivité relative des économies. Le rôle de la créativité dans les habitudes culturelles de la population n’est pas la moindre de ces considérations, ce qui implique de considérer l’expression sous-jacente de la disposition générale à la créativité, manifestée par le rôle relatif des modes artistiques Classiques, distincts des modes populistes, chez les différentes couches de la société. De Cues, Kepler, Fermat, Leibniz, Riemann, Einstein et Vernadski sont caractéristiques de ce facteur culturel qui affecte la productivité économique des nations et de leurs populations.

Comme ce disciple de Riemann qu’était l’académicien V.I. Vernadski l’a démontré, la productivité potentielle relative d’une culture nationale, par tête et par kilomètre carré, ne peut être mesurée par aucun standard mathématique fixe. L’augmentation des pouvoirs productifs relatifs du travail, mesurée à la fois par tête et par kilomètre carré, nécessite des augmentations dans la densité de flux énergétique potentielle relative des sources de puissance appliquées, qui compensent l’épuisement des dépôts relativement les plus riches que la biosphère a laissé derrière elle pour des formes variées d’exploitation par la Noosphère.

Ce facteur qui vient d’être évoqué, par exemple, a déterminé la capacité de la société moderne à aller sur la Lune, et déterminera la faisabilité d’un transport régulier de passagers, à distinguer des simples « choses », entre l’orbite lunaire de la Terre et Mars. J’insiste sur l’importance cruciale de la propulsion par fusion nucléaire dans le transport des passagers humains entre l’orbite lunaire de la Terre et l’orbite lunaire de Mars. La survie de l’espèce humaine sur Terre dépend uniquement de l’accroissement plus ou moins soutenu des modes de densité de flux énergétique employés. La fission et la fusion sont les points de référence de notre époque en ce qui concerne la capacité des cultures humaines existantes à survivre.

Ce facteur d’augmentation nécessaire de la densité de flux énergétique est corrélé à l’intensité relative en capital. C’est seulement par des taux de croissance relativement « géométriques » dans l’infrastructure économique de base, y compris celle des modes de production, que même la simple densité démographique potentielle d’une société peut être défendue.

Ces conceptions ont été élaborées depuis approximativement 1620 dans l’économie de ce qui est devenu les Etats-Unis d’Amérique, et ont été reprises dans leurs principes par les politiques anti-manchesterienne du Chancelier allemand Otto von Bismarck, de même qu’on les retrouve dans les politiques de la France sous Louis XI et dans les rôles de Jean-Baptiste Colbert et de l’École polytechnique sous la direction des cercles de Gaspard Monge et Lazare Carnot avant 1815.

Ainsi, ces notions d’intensité en capital sont inscrites dans le Système américain d’économie politique, étant associées aux recommandations d’Alexander Hamilton pour ledit Système. Cette notion de science de l’économie physique, opposée au dogme monétariste, est la racine historique des notions scientifiques compétentes de maintien et d’accroissement des pouvoirs productifs du travail, par tête et par kilomètre carré, jusqu’à aujourd’hui. Dans mes propres travaux, j’ai simplement insisté sur des critères physiques plus actuels.

S’agissant d’appliquer cette approche des principes compétents en science économique, et en prévision économique, ces conceptions, telles qu’elles sont résumées dans l’élaboration de ma fonction de « triple courbe », et dans l’utilisation que j’en fais, fournissent le degré d’approximation d’une science économique praticable de tous les jours, qui soit accordée au développement d’une politique nationale américaine compétente, et aussi un système de coopération mondiale au sein d’un ensemble de systèmes de crédit à taux de change fixes.

Une fois que nous nous sommes mis d’accord sur ce standard, nous passons ensuite au problème évident des déclins réversibles, à distinguer des irréversibles, au sein d’un système économique national dont l’organisation lui est propre. Ce que nous cherchons à proprement parler, en abordant la question de savoir si oui ou non un système économique national spécifique ou l’économie mondiale subit un déclin irréversible, est ainsi atteint.

Ainsi, quand je parle ou écris au sujet d’un point de rupture régressif dans l’état de l’économie nationale américaine au mois d’octobre, mon critère est celui du test de non-réversibilité implicite d’une diminution qualitative dans la productivité de cette économie. Il faut abandonner la forme monétariste actuelle, désespérément en faillite sous le joug du système de la Réserve fédérale, afin de rétablir la règle du système de crédit stipulée dans la Constitution fédérale des Etats-Unis d’Amérique.

C’est la fonction d’un retour des Etats-Unis à ce système de crédit constitutionnel, en abandonnant les systèmes monétaristes qui aujourd’hui polluent, par exemple, des nations telles que la Russie, la Chine et l’Inde, qui définit le rôle indispensable des Etats-Unis d’Amérique dans toute entreprise visant à éviter un plongeon de toute la planète dans un nouvel âge sombre. Le refus d’un tel rôle par n’importe laquelle de ces « quatre grandes puissances » signifierait à l’heure qu’il est une rupture générale de toute économie sur la planète, dans un délai très bref.

Malheureusement, la seule alternative, et c’est tout à fait temporaire, à ce que j’ai à nouveau proposé ici, serait une dictature sauvage comparable à celle de Hitler en Allemagne en temps de guerre. En d’autres termes, cela veut dire que les Etats-Unis doivent choisir soit mon approche, soit une forme sauvage et collectivement meurtrière d’austérité à la Hitler, imposée par l’actuel gouvernement Obama.

Voyez : vous avez la possibilité de choisir, mais seulement dans le court terme, comme Hitler pourrait l’avoir dit lors de ses derniers jours dans le bunker.

En d’autres termes, c’est l’absence ou l’imposition des réformes que j’ai présentées, qui détermineront la direction choisie pour le sort de la population américaine durant les semaines à venir.

Par conséquent, dans tous les cas, une baisse importante, implicitement irréversible, des moyens financiers en faveur de la population et des institutions, sous les conditions post-30 septembre 2009, impliquerait une descente politique irréversible, probablement de type fasciste, de toute l’économie américaine. Ce serait une preuve suffisante pour monter que la phase d’effondrement général de l’économie des Etats-Unis et aussi, par conséquent, de l’économie mondiale, serait entamée. En d’autres termes, un effondrement précipité sur les marchés ou un tournant sévère vers des modes pro-fascistes d’austérité, suffirait à prouver qu’un changement qualitatif portant les marques d’une désintégration générale a été confirmé.