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Réunion à Nancy : Noël au cœur de la crise

mercredi 30 décembre 2009

C’est en distribuant 24000 tracts A la colère qui vient que le groupe de sympathisants et amis de Solidarité & Progrès de Nancy a pris contact avec le prêtre de la paroisse de la Sainte Famille et décidé d’inviter Jacques Cheminade aux « Journées inter générations », afin de porter une réflexion accentuée sur un Noël 2009 situé au cœur d’une crise financière et culturelle.

Le dimanche de l’Avent du 29 novembre, le Père Claude a réuni ses paroissiens dans la petite église Sainte-Anne. Le Groupe Jeunes de la Paroisse démarre la matinée avec un document audio-visuel sur la Crise, suivi d’un débat : « Un sujet que chacun peut vivre ou subir en tant que citoyen du monde mais aussi un sujet sur lequel nous pouvons rebondir, opérer et espérer en tant que chrétiens… »

Après un repas convivial, Jacques Cheminade, entrant dans le vif du sujet, rappelle aux 80 invités que la situation de crise actuelle est la conséquence d’un capitalisme prédateur débridé (comme l’a souligné le pape Jean-Paul II dans son encyclique de 1987, Sollicitudo rei socialis, en parlant de « structures de péchés »). Le 6 juillet 2008, à la veille des sommets de l’ECOFIN (ministres de l’Economie et des Finances de l’UE) et du Groupe des Huit, le Pape Benoît XVI, reprenant l’héritage de son prédécesseur, avait fait une déclaration contre la spéculation financière, demandant aux décideurs de « mettre au centre de leurs délibérations les besoins des peuples les plus faibles et les plus pauvres, dont la vulnérabilité est aujourd’hui plus forte en raison de la spéculation et des turbulences financières, et de leurs effets pervers sur les prix de la nourriture et de l’énergie. J’espère, a-t-il précisé, que la générosité et la prévoyance puissent aider à prendre des décisions visant à relancer un processus équitable de développement intégré, à sauvegarder la dignité humaine. »

La réalité, poursuit Jacques Cheminade, ce n’est pas l’argent ou la terre, mais ce sont ceux qui œuvrent pour le bien commun ou, selon les termes de l’encyclique Laborem exercens, pour le salut de l’humanité. Aujourd’hui, le système de mondialisation se trouve dans la phase terminale de son effondrement, dit-il, il est temps de rassembler les hommes de bonne volonté pour bâtir l’avenir. Un échange avec une salle avide de questions a animé le débat avec, pour quelques-uns, une prise de contact pour un futur militant.

Pour conclure ces journées, lundi 30 novembre, Jacques Cheminade était invité sur les ondes de Radio Jérico (antenne nancéenne des Radios chrétiennes francophones) par le producteur Pascale Michotte.