L’opinion dominante dans la communauté bancaire internationale prévoit de répondre aux chocs financiers à venir par des mesures similaires à celles des années 30, afin de protéger le système bancaire à tout prix et faire payer la population. Selon un stratège britannique ayant de nombreux contacts sur le continent, on évoque, dans ce contexte, Andrew Mellon, le ministre américain des Finances pendant la présidence de Herbert Hoover, qui appliqua une politique d’austérité draconienne contre la population, tout en favorisant Wall Street et la City of London.
Comme LaRouche, ce stratège reconnaît que « nous entrons dans une période de crise et de volatilité extrême. Mais je m’aperçois que le réflexe dominant chez les décideurs politiques n’est pas d’adopter une approche à la Franklin Roosevelt, mais plutôt celle suivie au commencement de la Grande Dépression, au début des années 30 : faire trinquer la population et imposer une politique monétariste, néolibérale, qui sera catastrophique pour la masse des gens. (...) Les personnes influentes pensent qu’"il n’y a pas d’autre choix que de se serrer la ceinture". Elles veulent préserver à tout prix le système bancaire . »
