Déclarations de Lyndon LaRouche

L’été de tous les dangers : LaRouche trace les pistes de l’alternative

vendredi 9 juillet 2010, par Lyndon LaRouche

9 juillet 2010 (Nouvelle Solidarité) – L’économiste américain Lyndon LaRouche est intervenu spécialement cette semaine pour expliquer son rôle au sein de cette crise estivale et dans la perspective d’un changement de gouvernement aux Etats-Unis. Il fait en particulier référence au séminaire privé du 29 avril à New York au cours duquel il a dialogué avec un important groupe d’économistes américains et des représentants de Chine, de Russie et d’Inde. Extraits :

« Cet évènement s’est révélé être un des développements stratégiques les plus important de ces derniers temps. Il a permit d’établir, au delà des personnes présentes, une tendance au sein des institutions ouvrant la perspective d’un départ d’Obama dans les temps requis.

« Dans ces circonstances que je connais désormais, je jouerais un rôle clé dans un gouvernement post-Obama ; pas en tant que membre du gouvernement, mais comme un conseiller aux nombreuses relations internationales qui orienterait la politique du monde vers une sortie de crise.

« Mais il y a aussi un aspect périlleux : si ce changement n’a pas lieu entre fin juillet et fin septembre, les Etats-Unis se désintégrerons et l’Europe aussi, et probablement même avant nous. C’est l’ensemble du monde transatlantique qui sera coulé ; L’impact sur l’économie mondiale sera telle que le monde transpacifique et indien seront entraînés dans la chute. Si les choses se déroulent ainsi, le monde sera plongé dans une période très sombre qui pourrait voir la population mondiale se réduire à 2 milliards de personnes. »

LaRouche est ensuite revenu sur l’alternative pour laquelle il se bat :

« Si nous éradiquons toute cette monnaie fictive en nous tenant aux critères de la loi Glass-Steagall, le gouvernement fédéral aura la capacité de lancer une émission de crédit pour financer des programmes : Pour cela il faut mettre les banques en faillite sous protection de la loi de banqueroute ; en échange, nous rétablirons leurs activités régulières en leur prêtant cet argent public. Les conditions d’utilisation seront évidemment très strictes. Il s’agira en priorité du financement de projets d’infrastructures nécessaires au redéveloppement de l’industrie et de l’agriculture. Il y aura aussi d’autres activités à aider pour maintenir le flux sanguin de l’économie.

« Dans les circonstances actuelles, si nous agissons immédiatement, nous pouvons encore sauver les Etats-Unis ; et si nous opérons ce changement dans notre pays, je peux vous garantir qu’un partenariat s’établira sur ces bases avec la Russie, la Chine et l’Inde, ainsi qu’avec l’ Allemagne, la France – considérant que son Président est actuellement dans une situation instable et qu’il peut donc être remplacé – et l’Italie dans une certaine mesure.

« Autour de ces grandes puissances du monde asiatique et eurasiatique, se grefferont des pays comme la Corée du Sud, le Japon et d’autres. Avec ces quatre grandes puissances – Etats-Unis, Russie, Inde, Chine – ces pays européens – France, Allemagne, Italie – nous pouvons changer le système. C’est notre dernière chance.

« Mon rôle dans tout cela n’est pas de devenir Président ! J’aurais 88 ans en septembre et je ne vais pas faire carrière maintenant ! Mais j’ai les connaissances et l’expérience pour ce genre de situation que les autres n’ont pas. Mes relations dans d’autres pays ne manqueront pas de réagir s’ils voient un changement dans la bonne direction aux Etats-Unis – c’est-à-dire le départ d’Obama. J’ai un rôle clé à jouer dans l’organisation de cette guérison économique. »

Voir l’intégrale de son intervention (en anglais)



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