Nos actions

Picardie : « mobiliser le pays en urgence pour les solutions à long terme »

mercredi 21 juillet 2010

Par Maëlle Mercier

« Jacques Cheminade chasse déjà les parrainages d’élus »... c’est sous ce titre, certes un peu réducteur, que Le Courrier picard a couvert notre récente visite dans l’Aisne auprès de maires, sympathisants et syndicalistes. Le message essaimé par Jacques Cheminade était : « Il faut sortir de la pensée immédiate » et « éduquer » nos concitoyens sans relâche ; l’important à communiquer n’est pas dans les détails des rouages d’un système financier qui s’effondre, mais dans les principes d’une économie future au service de l’homme. Ainsi nous pourrons mobiliser le pays en urgence pour les solutions à long terme, et la présidentielle est un moyen d’y parvenir.

Les maires qui suivent notre combat depuis de longues années et que nous avons eu, une fois de plus, grand plaisir à revoir, savent que nous soutenir ne signifie justement pas faire allégeance à un parti ou cautionner un jeu politicien. Ils savent aussi qu’un combat à l’échelle locale ne suffit pas. Mais signe que notre démocratie est en danger et que notre combat est légitime, un élu nous confia qu’il refusait tout soutien politique à cause d’une pression politicienne exercée par la communauté d’agglomération, dont dépend souvent le sort des petites communes. Cependant, l’affaire Bettencourt et le discrédit total d’un gouvernement Sarkozy beaucoup trop proche des milieux d’argent, contribuent à accroître la confiance que contacts et sympathisants portent à Jacques Cheminade.

Un constat fit par ailleurs l’unanimité : la majorité des habitants et des travailleurs s’est « décitoyennisée », ce qui représente un danger. Selon un maire, le renouvellement de son mandat et la confiance accordée par ses habitants sont le fruit d’un désengagement général pour le devenir de leur commune. En réalité, les gens sont bien contents que quelqu’un d’autre qu’eux s’occupe de la gestion de la ville. Un délégué syndical dut sermonner ses collègues pour faire passer de trois à quinze le nombre de leurs manifestants pour les retraites ! Un facteur de cet état de choses : le découragement face à des médias véhiculant l’impuissance des politiques, et l’écœurement de décennies de « woerthisme », pendant que l’on demande au peuple de se laisser mourir ; d’autres maires, face à l’assèchement des budgets, nous ont même confié envisager leur démission (par pitié, ne le faites pas à la place de Sarkozy !). La coupe est pleine, mais il y a une avancée fondamentale : de manière générale, à mesure que s’effrite la confiance dans la classe dirigeante, l’appréhension de nous soutenir s’amenuise…

Parmi les préoccupations dont les maires nous firent part, il y avait aussi l’autodestruction des jeunes et la banalisation de l’alcoolisme. Il fut choquant d’entendre l’élu d’un village de cinq cents habitants, que l’on croirait épargné par son cadre bucolique, citer parmi ses priorités les problèmes d’insécurité et le vandalisme ! Nous avons examiné ensemble les causes culturelles, le lavage de cerveau exercé par les médias, les magazines people, les jeux vidéos violents entraînant la société vers l’Eros et la fascination pour la mort. Une question nouvelle brûla quelques lèvres : « Finalement, la crise ne serait-elle pas voulue  ? » Alors, à nous tous de vouloir la reprise…


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