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Défaillance d’Obama : LaRouche invoque le 25e Amendement

mercredi 6 octobre 2010, par Lyndon LaRouche

6 octobre 2010 (Nouvelle Solidarité) – Il n’aura pas échappé aux personnes lucides sur la situation intérieure américaine que les actes et les propos du Président Obama sont en décalage total avec la réalité de la dépression qui frappe les Etats-Unis. Depuis avril 2009, l’économiste Lyndon LaRouche a diagnostiqué publiquement l’état psychologique du Président comme souffrant d’un trouble narcissique de la personnalité. Depuis quelques semaines, la rumeur monte à Washington : Barack Obama serait même dans un état dépressif avancé. Face à la menace d’effondrement hyperinflationniste de l’économie américaine et puisque Obama est une entrave à l’application des remèdes anti-crise rooseveltiens, le Comité d’action politique de LaRouche appelle le Congrès à recourir de toute urgence au 25e Amendement de la Constitution américaine.

Si la procédure de destitution – « impeachment » –, requiert la mise en accusation du Président pour « trahison, corruption, crime ou délit », la section 4 du 25e Amendement stipule que le Président peut être démis de ses fonctions s’il est en « incapacité d’assumer les pouvoirs et les devoirs de son mandat ». Cet amendement a été adopté après l’assassinat de John F. Kennedy, lorsque les législateurs se sont demandés ce qu’il serait advenu si le Président n’avait succombé à ses blessures et qu’il aurait été incapable, physiquement ou mentalement, d’exercer ses fonctions. La section 4 du 25e amendement requiert une simple demande du vice-président et de membres du cabinet présidentiel pour convoquer automatiquement, sous 48h, une séance plénière du Congrès. Ce dernier doit se prononcer à une majorité qualifiée des 2/3 pour démettre le président de ses fonctions.

La déconnection totale du président avec la réalité est devenue une évidence outre-Atlantique au point que certains membres de la présidence, par le biais d’un ancien de la Maison Blanche, ont laissé filtré nombre de renseignements sur la santé mentale d’Obama. Le 3e volet d’un entretien avec cette source anonyme, publié par le site d’information NewsFlavor.com, révèle que le Président est plongé dans une « dépression sévère » :

« Les tensions à la Maison Blanche ont atteint un point critique (…) le Président s’est de plus en plus mis en retrait des responsabilités quotidiennes de son mandat ; selon ce que l’on m’a rapporté, il est devenu complètement « vide » (…) Obama est là, il est briefé tout au long de la journée mais il s’avère qu’émotionnellement parlant, il a fermé boutique. » Pourquoi ? « D’abord parce qu’il n’était pas du tout préparé à remplir la fonction présidentielle. L’exigence pesant sur la personne du Président – la charge émotionnelle et physique – est considérable. (…) Vous devez comprendre qu’Obama croyait que son don d’orateur lui suffirait ; les faits ont démontré que c’était une grossière erreur de sa part et il a du mal à affronter cette réalité (…) Emotionnellement, Obama est en train de fermer boutique ; c’est un homme terriblement déprimé ». Cette source, qui a accompagné Obama de Chicago jusqu’à Washington, croit savoir que le Président est désormais sous antidépresseurs et qu’il fume plus d’un paquet de cigarettes par jour, au point que son équipe et sa famille se disent très inquiètes.

« Obama ne semble pas concentré sur ce qu’il fait et parfois, il quitte même les réunions internes en demandant que lui soit fait un résumé plus tard. On m’a dit qu’il jouait beaucoup au golf et regardait beaucoup la télé, en particulier la chaîne sportive ESPN. Je vous le dis : si vous voulez voir le président s’enthousiasmer pour une conversation, parlez-lui de sport, c’est ce qui l’intéresse. Si vous lui parlez du Congrès ou de politique générale, il s’éteint. C’est vraiment très étrange. Il a été formé dans les grandes universités et tout ça, et nous croyions tous qu’il était un genre de géant intellectuel. Eh bien ce que j’ai pu voir en est bien loin. Obama n’est pas très curieux intellectuellement et lorsqu’il parle sans script, il est véritablement « lent ». Il fait beaucoup de « eeeeeh » et il y a de tels silences entre ses réponses que vous pouvez littéralement voir la petite roue dans sa tête qui tourne au ralenti. Je ne vais pas aller jusqu’à dire que le président est un débile, car il ne l’est pas, mais il y a un véritable abandon quand vous le voyez parler en privé. »

La source explique aussi que les luttes intestines déchirent son cabinet et que son équipe est de plus en plus mécontente de lui (souvenez-vous que la Maison Blanche vient de subir une hémorragie de ses plus proches conseillers, dont son chef de cabinet) ; « c’est dans ce genre de situation que les gens commencent à parler », ajoute la source. Pour affirmer sa crédibilité malgré son anonymat, il revient également sur le fait qu’il avait annoncé avant l’heure, dans des entrevues précédentes, les départs de Summers, Axelrod et Emanuel.

La source annonce désormais que « d’ici les élections de mi-mandat en novembre, au moins une des figures du Parti démocrate va rompre publiquement avec la Maison Blanche et parler aux médias de la véritable situation au sein de la Maison Blanche et du Congrès. » Avec un Parti démocrate au bord du gouffre, un grand nettoyage va s’opérer, dit-elle.


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