Déclaration de candidature de Lilian Renault, candidat Solidarité & Progrès aux cantonales 2011 dans le canton Rennes Nord, Ille-et-Vilaine. Son blog de campagne : lilianrenault.over-blog.com
Si je suis candidat aux élections cantonales de 2011 dans le canton Rennes-Nord, c’est pour concrétiser mon indignation d’assister au démantèlement d’une économie physique qui, s’il continue, nous mènera à un désastre social bien pire que celui que nous subissons déjà. Si l’on veut maintenir les instances qui animent la vie locale et le fonctionnement de nos collectivités, il est urgent de protéger les petites et moyennes entreprises et toutes structures productives, ainsi que le financement des dépenses sociales du département (aide au logement, RSA, allocation adulte handicapé, aide sociale aux personnes âgées…).
Je demande d’abord des comptes à nos élus locaux, qui ont le devoir de faire pression sur les plus hautes institutions d’État pour refuser les mesures d’austérité qui s’abattent sur nos collectivités territoriales. Nous ne serons immunisés contre ce qui arrive en Irlande que si nous nous battons chez nous.
Ne soyons pas spectateurs d’une complaisance entre le gouvernement et des établissements financiers qui ont un profond mépris pour la vie humaine. Agissons maintenant en soutenant l’application de la loi Glass-Steagall, qui réglementera intégralement les activités bancaires et permettra la relance du crédit productif public à moyen et long terme, pour soutenir la politique de grands travaux dont le pays a besoin pour sortir enfin du chômage en créant des emplois utiles.
Face aux scandales qui éclaboussent la classe politique (affaire Karachi, affaire Bettencourt) et à la fragilité du système économique dans lequel nous sommes empêtrés, nous n’avons plus le temps d’attendre les échéances électorales de 2012. C’est maintenant qu’il faut agir, en demandant instamment la démission de Nicolas Sarkozy, complice de la délinquance financière, et en préparant ensemble une politique plus humaine, plus fédératrice et portée vers l’avenir.
C’est dans ces perspectives que je me porte candidat au Conseil général et que je soutiens la candidature de Jacques Cheminade à la présidentielle 2012, menant de front la bataille contre ce « cancer financier » qui ronge l’économie et pour apporter très vite les solutions à cette crise.
L’on ne peut s’en tenir à de vagues promesses sur la vie locale. Si l’on n’élève pas le débat et si l’on ne balaie pas devant sa porte politique, on restera prisonnier de choix désastreux dans un environnement contrôlé par l’austérité financière et la casse sociale.
