Cantonales : Du Moyen-Orient à Montfermeil, même combat !

samedi 26 février 2011


Par Arnold Voillemin
Candidat aux élections cantonales pour le canton de Montfermeil (Seine-Saint-Denis)
www.voillemin.com


Lors de ma campagne, je rencontre énormément de concitoyens frappés par la précarité. Une personne avec deux enfants à charge voulant travailler davantage que 20 heures par semaine n’y parvient pas. Plus généralement, les déclarations des bénévoles des restos du cœur indiquent une augmentation des personnes souhaitant bénéficier de leur aide.

Je tiens à mettre en garde nos dirigeants actuellement au pouvoir, toutes étiquettes confondues : regardez les derniers évènements dans les pays du Maghreb ! La faim aidant, les gouvernants sont remis en cause par une population dont les jeunes sont les catalyseurs. Ces jeunes très qualifiés ne trouvent pas de travail alors que tout est à faire dans leur pays ! La grogne ne se cantonne pas aux pays du Maghreb : l’Italie et la Serbie ont connu dernièrement des manifestations réclamant la démission de leurs dirigeants politiques. Comme dans l’Etat du Wisconsin étrangement oublié des médias, où 70 000 personnes occupent le capitole.

Quel rapport avec les élections cantonales, me direz-vous ? La cause de ces maux réside dans le fait que la plupart de nos dirigeants ne sont pas des hommes de caractère. Ils sont dans la logique de gestion administrative des évènements sans en percevoir les conséquences. Le taux de chômage dans le département est monté à 11,2 % (dont 27 % d’augmentation chez les 18-25 ans au troisième trimestre 2010), selon l’Insee, alors que la moyenne régionale est de 8 %.

Tout comme dans les pays du Maghreb, les jeunes Séquano-dionysiens sont surdiplômés mais aucun emploi ne leur est proposé. Pourtant, quand je vois tous les projets à mener dans le département, comme ceux que je propose : un aérotrain Tridim à la place d’un tramway, ou encore pour le projet Grand Paris (qui propose un métro circulant à 100 km/heure alors qu’au Japon, les deux aéroports de Tokyo sont reliés par un maglev qui « vole » à la vitesse de 500 km/heure), la promotion d’un bassin industriel, la construction d’un mur antibruit sur la RN3, la réfection des routes en général, l’installation de fibres optiques, moyen de télécommunications modernes, etc.

Je me dis que les décideurs ne font pas ce pourquoi ils sont en place !

Aujourd’hui, force est de constater qu’ils sont paralysés par le monétarisme ambiant, voulant à tout prix rembourser une dette irrécouvrable, d’où leur incapacité d’être force de proposition.

Continuez ainsi et les évènements que vous jugez lointains viendront vous déloger !