Brèves

LaRouche : Anna Lindh, victime des cercles synarchistes

jeudi 25 septembre 2003

Lors d’une conférence de presse à Los Angeles, le 11 septembre, Lyndon LaRouche a déclaré qu’il fallait replacer l’assassinat de la ministre suédoise des Affaires étrangères dans le contexte de la « menace de terreur synarchiste », telle qu’elle a pu transparaître en septembre 2002, lors de la réunion en Espagne d’organisations néofascistes et de la nouvelle droite européennes.

LaRouche a tracé un parallèle avec l’enlèvement et l’assassinat d’Aldo Moro, en 1978. Derrière le groupe terroriste Brigades rouges, se trouvait un « réseau synarchiste en Italie », émanant de l’organisation fasciste de la police secrète de Mussolini qui, plus tard, sous contrôle anglo-américain, a intégré l’organisation Gladio. Cette opération, selon LaRouche, fut « l’élément essentiel de la plupart des terribles vagues d’assassinats déferlant sur l’Europe dans les années 70, ainsi que de l’attentat contre la gare de Bologne en 1982. Actuellement, des individus et des groupes associés à ce type d’activité sont en passe d’être reconstitués et redéployés à travers le monde . »

Pour LaRouche, il est clair qu’Anna Lindh était visée par des cercles synarchistes. Bien qu’il soit urgent et indispensable de trouver l’assassin, notamment en enquêtant sur des réseaux criminels et de la drogue, cela ne suffira pas. Au-delà, il faut bien comprendre que le but du projet synarchiste actuel est la déstabilisation politique et sociale de pays entiers. Toute personnalité publique dont l’assassinat par des terroristes aurait des effets déstabilisants sur tel ou tel pays est une cible potentielle de ces réseaux. LaRouche a déploré l’absence de protection rapprochée pour la ministre suédoise : « Nous devons protéger tous ceux qui rentrent dans la catégorie de cible. Il faut prendre des précautions raisonnables. Il n’existe pas de précautions absolues, mais il existe des précautions raisonnables, et des risques déraisonnables . »