Nos actions

Bruxelles : intervention d’Agora Erasmus à la manifestation européenne des syndicats

vendredi 25 mars 2011


Rapport d’intervention sur la manifestation des syndicats européens à Bruxelles du 24 mars, de nos camarades d’Agora Erasmus, mouvement politique belge associé à Solidarité & Progrès.


Une goutte d’encre Glass-Steagall dans la marée rouge bruxelloise

A l’appel de la Confédération européenne des syndicats (CES) contre le « Pacte de l’euro » discuté lors du sommet européen des 24 et 25 mars, les syndicats socialiste (FGTB – ABVV) et chrétien (CSC – ACV) ont organisé une journée d’action à Bruxelles. Malheureusement, à l’image de la désunion politique du pays, ces deux syndicats n’ont pu se mettre d’accord sur des actions communes : la CSC a donc occupé le site de l’Atomium au Heysel et la FGTB, partant des 4 coins de la ville, s’est rassemblée rue de la Loi où se trouvent les institutions européennes. Malgré quelques incidents causés par des groupuscules d’extrême-gauche auxquels la police a répondu avec des canons à eau, cette journée peut-être considérée comme réussie car il y eu pas moins de 20 000 personnes dans les manifestations.

Agora Erasmus soutient pleinement cette mobilisation contre le « diktat des marchés » et a décidé de lui apporter de la hauteur et des armes dans cette bataille de l’humanité contre l’empire monétariste britannique. Nous étions présent dans le quartier européen, au milieu des vestes rouges de la FGTB, avec notre dernier tract « Gelons la spéculation bancaire, pas les salaires » pour transmettre aux manifestants l’idée qu’ils font parti du processus mondial de grève de masse qui s’exprime en Afrique du nord, au Moyen-Orient, aux États-Unis et en Allemagne. Les réactions de surprise sur les évènements à Madison (Wisconsin) furent nombreuses et cela apporta une perspective nouvelle chez certains de nos interlocuteurs.

L’intention de notre action était aussi d’apporter des solutions qui aillent au delà des considérations purement monétaristes comme la taxe sur les transactions financières. La mise en faillite organisée du système bancaire international par l’application du critère Glass-Steagall, la loi en ce sens déposée le 11 mars 2010 au Sénat belge et le rapport de la Commission d’enquête sur la crise financière (FCIC) aux États-Unis furent donc des éléments importants de nos discussions. L’idée de séparer les banques de dépôt et les banques d’affaires semble circuler de plus en plus, certains manifestants en ayant déjà entendu parler, mais il reste encore le problème de la priorité qui lui est donnée. Agora Erasmus continuera donc de déverser son encre !


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