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LaRouche : Non à la « chasse aux sorcières » en Corée

mercredi 20 août 2003

La mort tragique du PDG de Hyundai, Chung Mong-hun, le 4 août à Séoul, « devrait faire honte aux médias coréens corrompus et à la vieille élite politique du pays et leur faire stopper leur chasse aux sorcières, motivée par des arrière-pensées politiques, contre le développement de la Corée », a déclaré Lyndon LaRouche le 7 août. Ces derniers mois, « les amis de la République de Corée ont constaté avec tristesse » l’inculpation et l’incarcération des architectes de la « politique d’éclaircie » de l’ancien président Kim Dae-jung, accusés d’avoir versé des pots-de-vin au régime nord-coréen afin d’obtenir la tenue du sommet de juin 2000 à Pyongyang, « achetant » ainsi le prix Nobel de la paix pour le président Kim.

Le PDG de Hyundai était lui-même en instance de jugement pour avoir versé des fonds à Pyongyang. Le 22 mai dernier, le principal conseiller du président Kim, Lim Dong-won, par ailleurs ancien chef du service national du renseignement, avait été arrêté, ainsi que les fils du président Kim, le président de la Banque coréenne de développement, Lee Keun-young, et bien d’autres hauts responsables. Si les procureurs n’ont pas inculpé l’ancien président lui-même, c’est sans doute parce qu’il est gravement malade. LaRouche a déclaré que « ceux qui, dans le monde, ont une vision politique », considèrent ce traitement infligé à certains des dirigeants les plus compétents d’Asie comme un coup fourré politique et un simulacre de justice absurde.

Il est temps que les médias sud-coréens « s’interrogent sérieusement sur les véritables motifs des néo-conservateurs de Washington », qui réclament ces poursuites judiciaires ainsi que le rejet de la « politique d’éclaircie ». « Le vice-président Dick Cheney, le ministre de la Défense Donald Rumsfeld, Paul Wolfowitz et leur groupe néo-conservateur ont leur propre politique. Celle-ci n’a aucune considération pour la population sud-coréenne. » Ce groupe s’oppose rageusement au projet de « nouvelle Route de la soie » de Tokyo à Pusan et à Paris, envers lequel se sont engagés l’ex-président Kim et l’actuel président Roh.