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Intervention spéciale de Lyndon LaRouche sur le rétablissement de la loi Glass-Steagall aux Etats-Unis

lundi 30 mai 2011, par Lyndon LaRouche

30 mai 2011 (Nouvelle Solidarité) – La chute de Dominique Strauss-Kahn sonne le coup d’arrêt des politique de renflouement de la bulle financière des deux côtés de l’Atlantique ; cette situation ouvre une brèche pour le rétablissement de la loi Glass-Steagall aux Etats-Unis tel que proposé par le projet de loi H.R. 1489 au Congrès, qui a reçu ces derniers jours d’importants soutiens. Nous publions ici la retranscription de l’intervention spéciale de l’économiste américain Lyndon LaRouche sur LPAC-TV, le 26 mai :

Jadatz : Bonjour, je suis Chris Jadatz, producteur exécutif de LaRouchePAC-TV. Je suis aujourd’hui avec Lyndon LaRouche, qui va nous faire part de ses commentaires sur les événements qui se sont déroulés récemment autour de la loi Glass-Steagall.

LaRouche : Depuis l’incarcération de Strauss-Kahn, le plan pour procéder au renflouement de l’Europe a subi un coup d’arrêt. Mais le processus de renflouement est international ; aux Etats-Unis ils s’organise autour des deux opérateurs que sont Tim Geithner et Ben Bernanke. Strauss-Kahn, Geithner et compagnie ne forment qu’un seul bloc, mais Strauss-Kahn est maintenant éliminé. Et le fait qu’il n’ait pas pu mener à bien le plan prévu fait que depuis dix jours la possibilité de procéder au renflouement s’est évanouie. Ceci a mené à une réaction, non seulement en Europe, mais aux Etats-Unis où l’on voit se mettre en marche un élan vers le rétablissement de la loi Glass-Steagall ; car il n’y a aucune autre alternative.

Toutefois, si Strauss-Kahn avait réussi, l’on aurait alors eu un nouveau plan de renflouement commençant par l’Europe, qui aurait fait sauter tout le système financier transatlantique. Il faut bien comprendre que ces gens-là pensent seulement en termes de plaisir et de douleur, tout particulièrement les hédonistes que sont les joueurs du monde financier. Ils ne pensent qu’à une chose, au point d’être fanatique : ils veulent leur argent , comme ils disent. Mais il apparaît, en particulier depuis 2007, que « leur argent » n’a en fait aucune valeur : jamais ils n’ont été en mesure de rembourser aucune de ces dettes qu’ils ont accumulées sous forme de renflouements ou d’arnaques envers le système bancaire, et jamais ils ne le seront ! Il s’agit ni plus ni moins d’une explosion hyperbolique des actifs monétaires, dépourvus de valeur physique sous-jacente !

Le pire dans tout ça, c’est que le processus de renflouement a affaibli la productivité physique réelle, par tête et par kilomètre carré, aussi bien aux Etats-Unis qu’en Europe. Nous sommes donc partis pour une explosion similaire à celle qu’a vécue l’Allemagne en 1923. Nous approchons de conditions similaires à la période de septembre-novembre 1923, sauf que cette fois le processus n’est pas limité à l’Allemagne mais à l’ensemble de la région transatlantique.

Si les renflouements devaient continuer, ne serait-ce que sous leur forme actuelle en essayant de refinancer la dette existante – ce que Strauss-Kahn devait mettre en marche dès son arrivée en Europe – tout le système s’effondrerait. Ces personnes disent alors : « On veut notre argent, si vous remettez le Glass-Steagall vous allez nous prendre notre argent et l’Empire britannique et tous les intérêts qui ont marché dans le renflouement s’effondreront. C’est inacceptable ! Quoiqu’il advienne, on veut notre argent !  »

Mais que se passe-t-il maintenant ? Avec la pause imposée par l’arrestation de Strauss-Kahn, ils ont commencé à réaliser que ce renflouement qu’ils avaient préparé autour de Strauss-Kahn ne se fera pas. Ils sont donc complètement désespérés. Aux Etats-Unis, ils tentent d’enrayer toute opposition au renflouement en intimidant le Parti démocrate. Mais que se passe-t-il en retour ? Eh bien, l’on voit ces dernières semaines – et surtout ces derniers jours – naître un mouvement parmi des figures politiques importantes qui deviennent raisonnables et réalisent ce qui se passe vraiment : le Président a pété un boulon, Geithner et Bernanke sont des cas désespérés dont il faut se débarrasser au plus vite, et il nous faut revenir à un plan Glass-Steagall à la Franklin Roosevelt.

Si l’on ne rétablit pas la loi Glass-Steagall, en dehors même de la menace d’un nouveau renflouement, nous sommes d’ores et déjà sur la voie d’un effondrement général des nations de la zone transatlantique. Nous n’avons donc pas d’autre choix que le Glass-Steagall. Mais encore une fois, le problème reste cette culture dominée par la recherche du plaisir et l’évitement du déplaisir : les gens ne mesurent pas la réalité à partir de la réalité. Ils mesurent tout à l’aune du plaisir et du déplaisir ; c’est là tout le problème.

La solution Glass-Steagall implique donc un changement politique. Par exemple, les partis politiques allemands se sont en grande partie désagrégés ; les partis français semblent plus solides mais ils sont aussi en situation de danger ; l’Italie est au bord de l’explosion, etc. L’Empire britannique lui-même est dans une situation précaire. Il y a même des gens au sein du système britannique qui doutent sérieusement que la monarchie puisse gérer cette situation. Cela ne veut pas dire qu’ils sont prêts à larguer la monarchie, mais simplement qu’ils lui disent : « Maintenant vous allez vous mettre en retrait ; laissez-nous nous occuper de cette réforme car ce processus hyperinflationniste ne doit pas se poursuivre, ou alors nous nous enfoncerons dans le pétrin. » Mais ceux qui croient en le plaisir et le déplaisir, qui ont un pouvoir politique et qui réclament « leur argent » (qui ne vaut pas plus que des billets de Monopoly), s’accrochent.

Il va donc y avoir une collision, et c’est ce que nous voyons déjà avec ce mouvement pour le Glass-Steagall. Et cette loi a précisément été conçue pour faire face à ce type de situation. En établissant le Glass-Steagall en 1933, Franklin Roosevelt a sauvé les Etats-Unis de la désintégration.

Aujourd’hui encore, l’on peut sauver les Etats-Unis, mais seulement si l’on rétablit le Glass-Steagall sur-le-champ !

Le Président sera alors en crise. Car comme on peut le voir, ils aime dormir à Buckingham Palace avec la Reine, qu’il admire bien plus que tout autre personnage politique ! Il est l’homme de la Reine, peut être même va-t-il se transformer en reine [en anglais, jeu de mot avec « travesti », ndt]... En tout cas, il est fini car il ne tolérera pas Glass-Steagall . Et lorsqu’il devra affronter l’assemblée d’importants personnages politiques qui est en train de se former, et qu’il menacera d’opposer son veto au Glass-Steagall, c’est plutôt le Glass-Steagall qui finira par lui imposer son véto : le 25ème amendement de la Constitution sera lancé contre lui et il se fera dégager puisqu’il n’y aura plus grand monde pour le défendre.

On pourra alors dire qu’on aura récupéré notre pays !

L’effet sera immédiat : les quelques 17 000 milliards de dollars de titres renfloués par les pouvoirs publics seront mis sur le compte des banques d’affaires – après tout ils leur appartiennent : ce n’est pas une vrai dette, c’est une dette de jeu. Une fois libéré de cette obligation de 17 000 milliards (qui correspond aussi à des dettes de banques européennes), notre pays aura la capacité – en tant que système présidentiel et avec le soutien du Congrès – de remettre à flot les Etats de l’Union : on réembauchera les pompiers, les écoles seront à nouveau opérationnelles et les industries pourront commencer à croître.

La crise météorologique qui s’abat actuellement sur les Etats-Unis est aussi une menace majeure. La situation est très grave dans les Etats du centre où l’on cultive les céréales. Le refus du Président de reconnaître la gravité de la situation va nous mener à une rupture de l’approvisionnement alimentaire aux Etats-Unis mêmes. Le Président affirme aussi que l’on ne peut pas prévoir les séismes, ce qui nous empêcherait de sauver des vies humaines. Il se fiche complètement de ses propres concitoyens !

Cette série de tornades qui s’est abattue sur les Etats-Unis va encore s’accroître, c’est un vrai danger, tout comme le risque de séismes qui s’accroît également. Nous ne sommes absolument pas équipés pour lutter contre leurs effets.

Il faut donc faire des choix : malgré notre état lamentable, si nous adoptons le Glass-Steagall, nous pourrons convertir les actifs fédéraux en crédit fédéral afin de remettre notre économie sur pied en dirigeant l’argent dans les secteurs essentiels. Pour améliorer les villes, pour lutter contre les séismes et les tornades, pour remédier à la baisse de la production alimentaire, pour lancer de nouvelles industries et remettre le pays au travail.

Avec la même philosophie qui permit à Franklin Roosevelt de nous sortir de la Grande Dépression, nous pouvons sauver notre pays aujourd’hui en rétablissant le Glass-Steagall, et ainsi amener d’autres nations à faire de même.

Sans ça, notre pays est foutu ! En 2008, j’avais mis en garde une personne que j’apprécie beaucoup : l’ancien président Clinton ; je lui avais dit de ne pas soutenir le plan de renflouements ! Aujourd’hui, je suis sûr qu’il regrette, mais il va devoir subir la pression pour apporter son soutien à un nouveau renflouement. S’il cédait et que d’autres suivaient dans son sillage, la nation serait finie.

Il me faut donc intervenir, puisque je suis le meilleur prévisionniste du pays en ce qui concerne ce genre de choses. Je me dois d’intervenir pour dire : « Si vous n’arrêtez pas ce renflouement, si vous n’adoptez pas le Glass-Steagall, eh bien, il ne vous reste plus qu’à prier ! A ce stade-là, seul Dieu pourrait vous venir en aide ! »

Jadatz : Il y a deux choses, ou plutôt deux séries de choses qui rejoignent ce que tu dis. Ces derniers jours, Barack Obama était à Londres, et alors que l’atmosphère n’en était que meilleure aux Etats-Unis, plusieurs événements ont rendu les gens furieux ici.

D’abord, pendant que le Président adressait ses prières et ses condoléances aux victimes des tornades – tornades dont les conséquences, comme tu l’indiquais, vont bien au-delà des images que l’on voit à la télévision – il ironisait sur la Guerre d’indépendance en disant que ce n’était qu’un simple détail dans l’histoire de notre relation avec la Grande-Bretagne. Le lendemain, il l’a même qualifiée de simple petite dispute sur le thé et les taxes. Il a même plaisanté sur le fait que les Britanniques aient incendié la Maison Blanche en 1812.

Au même instant, les services de secours qui déblayaient laborieusement les décombres dénombraient 150 disparus (en plus des 130 morts) dans la zone où les tornades ont frappé. Et si les dégâts matériels directs sont énormes et s’empirent de jour en jour, l’impact sur la production alimentaire du pays est encore plus grand.

Le deuxième développement majeur qui a lieu en ce moment est le soutien institutionnel pour la loi Glass-Steagall (proposition H.R. 1489), et même s’il y a certaines choses que nous savons mais que nous ne pouvons pas encore rapporter, le fait est que tout s’accélère et qu’il y a maintenant une véritable occasion à saisir ; c’est le moment pour tout le monde de se mobiliser. D’autant que le coup d’arrêt mis sur les renflouements dégage un véritable boulevard pour le Glass-Steagall.

Il me semblait essentiel de mentionner ces choses afin de mesurer l’opportunité sans précédent qui s’offre à nous.

LaRouche : Avant tout, il faut bien voir que le Président des Etats-Unis n’exerce plus aucun rôle politique, si ce n’est celui de nuire. Ce qu’il dit, ce qu’il fait, montre que c’est un idiot. Au moment où le monde vit un véritable repli économique, il représente un obstacle au progrès. Ignorez-le, mais il faut le sortir de la Maison Blanche afin d’avoir un Président qui ait du répondant. Le Président est mentalement atteint, c’est un syndrome très spécifique contre lequel j’avais mis en garde dès le 11 avril 2009 : il est donc apte pour une éviction selon les critères définis par le 25ème amendement. Ces critères écrits dans notre loi par des experts s’appliquent précisément à son cas.

Il ne sert plus à rien ; tout ce qu’il peut dire ou faire est à côté de la plaque. Il est comme une maladie, comme la poubelle qui n’a pas été sortie et dont la puanteur s’aggrave chaque jour.

Cependant le véritable problème ce n’est pas lui, mais les gens qui le maintiennent en place même s’ils le savent inutile et qu’ils ont conscience que sa vraie place est dehors. Plus personne aujourd’hui ne défend Obama ; disons qu’ils se servent de lui au poste de Président, mais ils ne le défendent pas vraiment. L’idée qu’il s’est faite de pouvoir être réélu en 2012 est un mythe hors du commun !

Pour le reste, il n’y a aucune compréhension de ce qui doit être fait de manière générale. Pour l’instant, nous en sommes au point où un nombre croissant de dirigeants républicains et démocrates comprennent que l’on ne peut pas continuer ainsi. L’importance de l’affaire Strauss-Kahn est donc d’avoir brisé la glace : « Non, on ne peut pas continuer avec ce genre de choses. Ce personnage répugnant et son comportement ; allons-nous soutenir publiquement ce moins que rien ? On ne va quand même pas s’attacher la pierre au pied ! »

Cette affaire a brisé la glace. Il est hors-jeu désormais, il n’y a pas de dirigeant européen capable de le remplacer et c’est très bien comme ça !

Maintenant, le problème c’est qu’avec la vague bipartisane de soutien au Glass-Steagall, on voit des démocrates qui commencent à avoir peur que l’adoption de cette loi ne plombe leurs chances pour la prochaine élection ! Je leur réponds qu’ils sont idiots, et je me fous de savoir qui ils sont ou le poste qu’ils occupent ! On ne peut pas se permettre d’en revenir encore et toujours au « traditionnel » clivage Démocrate/Républicain.

Les dernières élections ont consacré une chose : le système à deux partis tel qu’on le connaît est terminé. L’on va arriver à de nouvelles formes de coalitions politiques qui émergeront au Sénat particulièrement, mais aussi à la Chambre, et qui vont changer la manière de voter les lois, notamment en ce qui concerne le genre de loi nécessaire dès maintenant. Formellement, il y aura toujours des républicains et des démocrates, certains changeront de position, mais ce n’est pas là l’essentiel. Vous devez être attentifs au changement d’alignement qui se fera et où l’on verra, comme pendant la Deuxième Guerre mondiale, des gens agir ensemble sur la base de leur propre conscience afin de sauver le pays.

Donc la politique partisane, ça ne m’intéresse pas, et ces démocrates qui ne pensent qu’à sauver le parti font une grave erreur ! En défendant ce président et tout ce qui lui a trait, ils se condamnent eux-mêmes ! Et c’est seulement cette perception du plaisir et de la douleur, cette recherche corruptrice du plaisir et cette hantise de la douleur, qui mènent les gens à vouloir éviter les situations difficiles pour entretenir l’espoir du plaisir ; mais au final ils n’auront que la douleur.

Tout démocrate qui soutient Obama ou qui s’aligne avec les gens qui le soutiennent, est au mieux un sacré idiot. Un certain genre de républicains et de démocrates devraient travailler ensemble sur cette politique de Glass-Steagall et s’unir au Congrès pour l’adopter, particulièrement au Sénat, ce qui rejaillira sur la Chambre.

A mon avis, c’est la conscience des hommes et des femmes du Sénat qui sera la contribution décisive à ce combat. Eh oui, on veut que chaque démocrate et chaque républicain de la Chambre répondent sur la base de leur conscience, pas de leur parti ; c’est ce qu’on attend des sénateurs, qui ont un rôle particulier dans les affaires constitutionnelles : qu’ils votent selon leur conscience, pas leur affiliation partisane. Nous sommes à un moment dans la vie de notre nation où il faut revenir à ce principe d’une politique de principe qui doit permettre de prendre les décisions cruciales pour le sort du pays.

Jadatz : Je voudrais que tu t’adresses maintenant à l’ensemble de la population pour leur dire ce qu’ils peuvent faire pour toucher la conscience de nos élus et s’assurer que cette nouvelle politique soit mise en place.

LaRouche : Ça ne se fera pas tout seul car le problème est que les gens n’ont pas eu une bonne éducation, ils ont été trompés depuis longtemps et ça se voit dans la manière dont ils ont voté jusque-là et dans ce qu’ils ont accepté en votant ainsi. Mais ils sont là et ils savent qu’ils sont mal barrés ; ils savent en leur for intérieur que leur vote a engendré des conséquences dont ils ne veulent pas ! Ils savent qu’ils ont été reniés, que les Etats sont en train de s’effondrer, mais ils n’ont pas la réponse ! Bien sûr, ils savent vous dire ce qu’ils voudraient voir arriver, ce qui ne va pas, ce qui devrait être changé, mais ils ne savent pas encore comment y parvenir ! Ils ne pensent pas au niveau national ! Les écoles et les universités ne le leur apprennent pas. C’est seulement lorsqu’un politicien a des ambitions nationales qu’ils commencent à comprendre ce que c’est, et souvent ils l’apprennent à leur propres dépens.

Nous sommes maintenant dans une période exceptionnelle où la nature même de la crise remue la conscience des dirigeants politiques. Ils doivent prendre position publiquement pour sauver la nation, en s’opposant ouvertement à Wall Street : « Désolé Wall Street ! On a traité avec vous et vous nous avez trahis. Les temps vont être difficiles pour vous désormais. On va vous laisser là et on verra bien si vous réussissez à vous en sortir seuls. » Nous qui représentons la conscience de la nation et qui agissons en ce sens, pour influencer les membres du Sénat et ces factions à la Chambre, nous devons agir au niveau des représentations d’Etats, car c’est souvent de là que vient la force de ramener le Congrès à la raison, ce que nous devons espérer être le cas dès maintenant.

On peut sauver le pays ! Je suis trop vieux pour être président, mais je sais comment sauver le pays. Je dis aux gens qui le savent aussi ou qui partagent cet objectif, de sortir du rang et de faire ce que je leur dis, car rien d’autre ne pourra marcher. Toute autre alternative sera un désastre.

Jadatz : Eh bien je pense qu’ainsi le message est très clair pour ceux qui se mobilisent : il n’y a pas d’autre option que le Glass-Steagall. Adoptez Glass-Steagall sur-le-champ ou alors c’en est fait !

Merci Beaucoup Lyn d’avoir été là pour nous parler de tout ça.

Je suis Chris Jadatz, et nous aurons plus de choses pour vous sur le site dans le courant de la semaine pour ce qui concerne notre mobilisation pour le Glass-Steagall et pour vous fournir le matériel pédagogique dont vous avez besoin pour mobiliser. Merci.

LaRouche : Maintenant, allons nous amuser avec tout ça !