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LaRouche : Il n’y a pas d’autre option que Glass-Steagall

mercredi 1er juin 2011, par Lyndon LaRouche

1er juin 2011 (Nouvelle Solidarité) – Outre-Atlantique, la mobilisation s’accélère pour rétablir la loi de séparation entre les banques de dépôt et d’épargne populaire, et les banques d’affaires spéculatives. C’est ce que réclame le projet de loi HR 1489 de la démocrate Marcy Kaptur, dont le LaRouche PAC, locomotive des politiques rooseveltiennes, a fait le centre du débat politique américain. Hier, HR 1489 a reçu deux nouveaux soutiens de députés, un républicain et un démocrate, portant à 13 le nombre de co-signataires de la loi. Etant donné l’état de désintégration avancé de la société et de l’économie américaine dans le sillage de la désintégration du système financier transatlantique, Lyndon LaRouche a souligné hier, lors d’une discussion avec ses associés, qu’il faut aller encore plus vite :

Le fait même que ce président soit toléré après les crimes qu’il a commis et la folie dont il a fait preuve, est grave. Il doit être évincé et cela doit se faire dans le contexte de la mobilisation spéciale pour un rétablissement rapide de la loi Glass-Steagall. C’est à l’ordre du jour en ce moment même et le soutien nécessaire au Glass-Steagall est en train de se constituer ; vous verrez très probablement dans les jours qui viennent des développements significatifs dans ce sens. Mais si on ne rétablit pas Glass-Steagall dans un très court délai, la société dans sa forme civilisée disparaîtra de la planète. Donc il n’y a pas de « peut-être... » , ce n’est pas une option ; le temps presse et Glass-Steagall doit être rétablit ! Ce n’est plus le moment de dire « ben on va essayer », non. Essayer ne suffit pas ; nous devons gagner.

Car Glass-Steagall n’est pas une simple séparation des activités bancaires : il décrète par force de loi que toute les dettes financières liées aux produits dérivés et autres actifs fictifs sont déclarées nulles et non avenue, par force de loi. En somme, tout titre financier n’ayant aucune légitimité du point de vue de l’économie réelle et du développement de la société dans son ensemble, sera supprimé et les dettes mêlant les deux catégories seront dépréciées pour revenir à une valeur conforme à leur contribution à l’appareil productif.

C’est ce dont on a besoin ici en Europe si l’on veut retirer notre tête du billot financier avant que la hache de l’austérité ne s’abatte définitivement.