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David Cabas : Libérons-nous des marchés financiers !

lundi 22 août 2011

Déclaration de David Cabas
Candidat à l’élection législative
IVe circonscription du Morbihan (56)
www.davidcabas.fr


Depuis le début de l’été, nous voici en pleine tempête. La crise de l’euro et du dollar traduit une accélération de l’effondrement du système financier dans son ensemble.

La cause de cette crise n’est pas grecque, irlandaise, portugaise, espagnole ou autre. C’est la conséquence de près de quarante ans d’une économie basée sur les jeux d’argent !

« Il faut payer la dette », disent-ils

La dette n’est qu’un prétexte. Elle est basée sur l’accumulation d’intérêts usuriers, imposés aux Etats depuis qu’ils se sont vu supprimer le pouvoir d’émettre par eux-mêmes du crédit public (loi du 3 janvier 1973). S’ajoute à cela l’accumulation des dettes de jeux spéculatifs, que l’on demande aujourd’hui aux peuples de payer pour sauver les banques de la faillite.

Ils disent « trop d’infirmières, trop d’écoles, trop de fonctionnaires, trop de service public ! » La vérité est tout autre : il y a trop de finance, trop de spéculation, trop d’argent virtuel qui, depuis plus de trente ans, détruisent les fondements de notre économie réelle.

L’austérité, une course folle vers toujours plus de destruction

Face à ce chantage, nos hommes politiques, de gauche comme de droite, capitulent, proposant les uns après les autres toujours plus d’austérité.

Nos élites trahissent le peuple en lui faisant porter le poids de la crise. La dette est impayable, c’est un trou sans fond !

Banquiers, financiers, spéculateurs, usuriers sont les responsables de cette crise, ils doivent donc en assumer les conséquences.

La seule solution : la banqueroute organisée

Si nous ne prenons pas les décisions nécessaires pour notre avenir, nous serons emportés avec ce système fou !

1) Exigeons la séparation entre banques de dépôt et banques d’affaires afin de protéger l’économie réelle, l’épargne des citoyens, les entreprises, les collectivités locales et les services publics, et mettons en liquidation judiciaire toutes les dettes de jeu de l’économie fictive et spéculative.

2) Réorganisons la dette : ne doit être payé que ce qui correspond à du travail humain. Toutes les dettes dues à l’usure et à la spéculation doivent disparaître.

Une fois les écuries d’Augias ainsi nettoyées, nous pourrons relancer l’économie réelle.

3) Sortir de l’euro et de l’Union européenne qui sont sous tutelle des financiers de Bruxelles et de la City de Londres, pour permettre la naissance d’une autre Europe : une Europe d’États-nations souverains, basée non sur un libéralisme de tous contre tous, mais sur de grands projets d’équipement de l’homme et de la nature dans un esprit de développement mutuel.

4) Relançons l’économie réelle avec l’émission massive de crédit productif public pour financer à long terme l’industrie, la recherche, les grands projets d’infrastructure et sauver les collectivités locales et les services publics.

La règle d’or

Nous ne devons pas tomber dans le piège que nous tend Sarkozy, désormais explicitement aux ordres des financiers, en voulant graver dans le marbre de notre Constitution des impératifs comptables, ce qui les élèverait au même niveau que les principes les plus nobles qui définissent notre République. La seule règle d’or qui doive guider notre économie est que l’argent n’est pas un jeu et qu’il doit être mis au service de notre principe constitutionnel : « Un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. »

Notre destin est entre nos mains. Soit nous cédons et capitulons comme nos hommes politiques, soit nous nous engageons dans la bataille avec de nouvelles idées pour nous permettre de bâtir un avenir.

Rejoignez-moi pour m’aider à rassembler un maximum de citoyens autour de ma candidature et organiser une nouvelle Résistance contre le monde de l’argent.