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Candidature de Poutine : premier pas vers une reprise axée sur le Pacifique

lundi 26 septembre 2011, par Lyndon LaRouche

Le 25 septembre, Lyndon LaRouche a adressé ses félicitations au Premier ministre russe Vladimir Poutine pour son investiture en vue des présidentielles de mars 2012.

Il a également félicité le Président Dmitri Medvedev, qui avait proposé la nomination de Vladimir Poutine lors de la convention du parti Russie unie, tout en annonçant sa propre candidature à la Douma, en tant que tête de liste de cette formation.

« Cette initiative Poutine-Medvedev est justement le genre de surprise stratégique dont le monde a besoin, déclara LaRouche. Cette affirmation de leadership constitue un défi clair et net au jeu de l’empire britannique basé sur le principe du "diviser pour régner", et représente pour le monde entier un grand pas en avant vers un programme de reprise économique centré sur le Pacifique.

« Ces dernières semaines, le gouvernement Poutine-Medvedev a pris de nouvelles initiatives en matière de coopération avec la Chine, privilégiant le développement des technologies de pointe, notamment dans l’espace et le nucléaire, ce qui est essentiel pour sortir le monde de la dépression. Lorsque les Etats-Unis, débarrassés d’Obama, auront rejoint cette alliance russo-chinoise, nous aurons les fondements d’une grande Alliance du Pacifique, seule alternative à la guerre et à un nouvel âge des ténèbres.

« Nous entendons déjà les cris et les pleurs des laquais de l’empire britannique, face à cette décision cruciale. En réalité, ils ont provoqué eux-mêmes cette situation, en ruinant les économies transatlantiques à travers la désindustrialisation et la mondialisation. Les Occidentaux n’ont pas le droit de se plaindre. »

Cette grande Alliance du Pacifique, poursuivit LaRouche, « se met désormais en place, depuis l’annonce faite hier par Medvedev et Poutine. Il reste aux patriotes américains à intervenir de manière décisive pour écarter Obama afin que nous puissions la rejoindre, et à prendre les mesures nécessaires pour empêcher chaque partie de cette planète de sombrer dans le sort autrement inévitable que lui réserve l’empire financier britannique, à savoir dépopulation et mort ».