Mais le "Développement durable" est devenu le grand projet politique du XXIème siècle. Pour le plus grand nombre, la conquête spatiale appartient définitivement au XXème siècle, comme autant d’idéologies éculées, où elle ne fut d’abord qu’une joute virile entre grandes puissances. Désormais, cette conquête doit prouver son utilité pour être poursuivie ; son propre principe n’est plus convainquant alors que le développement durable fait immédiatement écho aux aspirations pacifistes de l’homme : il s’agit de trouver cette sorte de "mouvement perpétuel" à la mesure duquel l’homme durera sur la Terre, cette biosphère à nulle autre pareille... C’est donc d’une autre "conquête" qu’il s’agit désormais, à la fois scientifique et morale, qui suscitera sans doute une nouvelle "Compagnie des Indes orientales" qu’une gouvernance mondiale (et non plus britannique !) cautionnera.
Cette idée de "développement durable" n’exclut pas la recherche et le développement scientifiques, mais dans une autre direction que la vôtre qui est - il faut quand même le dire - encore moins enthousiasmante qu’utopique en vérité. Car l’humanité n’a nullement envie d’aller "bosser" dans l’enfer spacial et encore moins de s’y installer. Elle veut rester ici, sur la meilleure des terres possibles, ni en-dessous ni au-dessus.
Solidarité & Progrès
Mais le "Développement durable" est devenu le grand projet politique du XXIème siècle. Pour le plus grand nombre, la conquête spatiale appartient définitivement au XXème siècle, comme autant d’idéologies éculées, où elle ne fut d’abord qu’une joute virile entre grandes puissances. Désormais, cette conquête doit prouver son utilité pour être poursuivie ; son propre principe n’est plus convainquant alors que le développement durable fait immédiatement écho aux aspirations pacifistes de l’homme : il s’agit de trouver cette sorte de "mouvement perpétuel" à la mesure duquel l’homme durera sur la Terre, cette biosphère à nulle autre pareille... C’est donc d’une autre "conquête" qu’il s’agit désormais, à la fois scientifique et morale, qui suscitera sans doute une nouvelle "Compagnie des Indes orientales" qu’une gouvernance mondiale (et non plus britannique !) cautionnera.
Cette idée de "développement durable" n’exclut pas la recherche et le développement scientifiques, mais dans une autre direction que la vôtre qui est - il faut quand même le dire - encore moins enthousiasmante qu’utopique en vérité. Car l’humanité n’a nullement envie d’aller "bosser" dans l’enfer spacial et encore moins de s’y installer. Elle veut rester ici, sur la meilleure des terres possibles, ni en-dessous ni au-dessus.