Bruno Le Maire interpellé sur le renflouement interne des banques

mercredi 14 février 2018, par Karel Vereycken

Nouvelle Solidarité N°18, 2016 - Pour s’abonner cliquez ici.
PDF de la pétition à signer

Au début de l’été 2017, avec ses partenaires, Solidarité & Progrès a lancé une pétition pour « la moralisation de la vie bancaire ».

Si ce n’est pas encore fait, merci de la signer en ligne.

Pour les signataires, dont une forte proportion a exprimé la ferme volonté de rencontrer ses représentants au Parlement, pas de doute : devant le tsunami financier qui menace, il est impératif, à titre préventif, de couper les banques en deux, en séparant, de façon stricte et patrimoniale, d’une part, les banques de dépôt et de crédit, et d’autre part, les banques d’affaires.

Pour ce faire, une proposition de loi a été écrite. Elle a été systématiquement transmise aux représentants de la nation.

Interpellés par les signataires, plusieurs élus ont déjà interpellé le gouvernement sur la pérennité supposée de notre système bancaire.

Voici la question posée le 30 janvier 2018 par Didier Le Gac, député LREM du Finistère, à propos du mécanisme de renflouement interne des banques connu comme le bail-in (BRRD). Suite à la loi Moscovici, cette procédure de résolution bancaire est déjà en place au niveau européen.

Pour « sauver » une banque en grande difficulté, la procédure autorise la banque, « à titre préventif », de confisquer les avoirs des détenteurs d’obligations, d’actions, et, dans certaines limites, d’épargne et de dépôts bancaires....

Pour le député, comme pour S&P, cela pose question.