Hebdo militant

Mobilisation : le travail militant paye !

dimanche 23 décembre 2018, par Yannick Caroff

Chaque semaine, nous rendons compte des dernières activités militantes de Solidarité & progrès... parce que penser et agir vont de pair.

Semaine du 17 au 23 décembre, fil jaune :

Depuis le début de la mobilisation dite des Gilets Jaunes, des militants S&P ont participé à sa dynamique.

A la fois Gilets Jaunes eux-mêmes et témoins de ce bouillonnement populaire qui cherche à remonter les causes de ce qui nous tombe dessus, les militants SetP constatent que partout l’idée que c’est la finance qui nous impose sa loi – ou pour le dire en termes cheminadiens « notre pays est sous occupation financière » (extrait de la profession de foi de Jacques Cheminade en 2017)- est devenue objet de débat dans le peuple. Quand on connaît l’histoire du mouvement Solidarité et progrès et le travail militant depuis plusieurs années contre l’oligarchie de la City et de Wall Street, on ne peut que se dire « oui, le travail militant est en train de payer ! »

Et si historiquement, pour porter sa candidature aux présidentielles, Jacques Cheminade, contrairement à bien d’autres, a su réunir à trois reprises les 500 « présentations » (parrainages) de maires répartis sur l’ensemble du territoire, c’est bien parce qu’il apparaissait comme le porte-parole de la juste cause de ceux qui ont tant de mal à se faire entendre aujourd’hui par le microcosme politique parisien.

Cette photo prise ce samedi 22 décembre à Paris lors de l’acte VI des Gilets Jaunes est une parfaite illustration de notre travail militant sur qui contrôle quoi : la soumission aux banques ! Elle est aussi à l’image des nombreuses discussions avec les Gilets Jaunes (ou de simples passants non giletés) des dernières semaines : spirale de la dette, austérité, pauvreté de 15 % à 20 % de nos compatriotes… le point commun est l’absence de règles sinon celles au profit de l’oligarchie financière et de ses collaborateurs français.

À Toulouse comme sur les réseaux sociaux, à Montpellier comme à Lille, la question de qui contrôle la « planche à billets » devient incontournable, à défaut d’être centrale pour le moment. Daniel, militant et Gilet Jaune S&P, rapporte que ce jeudi 20, lors d’une AG de 400 GJ, dans la première partie de la discussion consacrée à la transition énergétique, quelqu’un est intervenu en disant que l’argent il y en a, mais qu’il faut reprendre le contrôle sur la planche à billets pour décider où va l’argent et qu’il puisse servir l’intérêt de tous.

Daniel y a fait référence dans sa prise de parole : « Pendant les Trente Glorieuses en France, l’Etat dirigeait l’argent vers les gens et les territoires. Faisons pareil, il faut s’attaquer aux financiers. Moi aussi, je suis fan de Franklin Roosevelt. Car pour juguler la crise, il a institué une commission d’enquête parlementaire pour montrer que les banques ne payaient pas d’impôts et pratiquaient l’évasion fiscale. Il a imposé la séparation bancaire avec la loi Glass-Steagall faisant en sorte qu’une banque spéculative, lorsqu’elle tombe en faillite, ne soit pas renflouée avec l’argent du contribuable. Comme quelqu’un l’a dit tout à l’heure, on remet le crédit public en place afin de créer des millions d’emplois utiles. »

Lundi 17 décembre, national :

Le droit de réponse de Jacques Cheminade suite à l’article du Monde du 13 décembre sur la loi 1973 a été publié sur leur site internet. Surfant entre pinaillage et questionnement sur un antisémitisme dissimulé dans les attaques contre la loi « Giscard-Pompidou-Rotschild », l’article cite Jacques Cheminade parmi d’autres tout en documentant que l’on a tort de se fixer sur la loi de 1973, et qu’il est erroné de croire que c’est elle qui aurait marqué la fin des avances de la Banque de France au Trésor.

Ainsi, c’est grâce à Jacques Cheminade, que les lecteurs du Monde apprennent que c’est la loi du 4 août 1993 qui a mis officiellement fin aux avances de la Banque de France au Trésor. En outre, précise-t-il, « comme l’indique un schéma du rapport de la Commission des finances du Sénat du 31 mai 2017, les concours de la Banque de France sont passés de 15 % de la dette française en 1978 à 0 % en 1983. Il apparaît donc que le démantèlement des avances de la Banque de France n’a pas été la conséquence de la loi de 1973, mais d’une décision politique, à partir de 1983, entérinée par la loi du 4 août 1993. »

Félicitons-nous que le sujet qui nous tient à cœur soit aujourd’hui sur la table et que ce qui passe pour la grande presse de référence est obligé de sortir du bois et même de publier le droit de réponse d’un ancien candidat dont Le Monde refusa parfois de reconnaître l’existence. Comme quoi Le Monde change...

Semaine militante :

Militants à Brest

Jeudi 20 décembre, table militante dans le quartier d’affaires La Défense des GJ S&P sur le thème Planche à billets, carburant de la Nation.

Vendredi 21 décembre, distribution du tract Cinq millions d’emplois grâce au crédit public à Brest, aux abords de la mairie.

Vendredi 21 décembre, national : Interview de 30 minutes de Jacques Cheminade sur la Radio LCF (La Chine en français). Retour sur 40 ans de réforme économique en Chine, en partie inspirée de la participation gaullienne et des réformes des Trente Glorieuses. L’occasion de changer nos lunettes occidentales qui voient des Empires partout.

Samedi 22 décembre, Paris : Distribution de 700 tracts Qui contrôle qui aux GJ venus à la capitale pour le VIe acte du mouvement.

Dimanche 23 décembre, buzz national :

Tout le monde ou presque aura entendu parler du succès de la pétition lancée par des célébrités et des youtubeurs contre l’Etat, pour ne pas en faire assez dans la baisse d’émissions de CO2. Difficile en effet de passer à côté du tintamarre radiophonique, télévisuel ou interneteux… Pourtant, la conférence de S&P avec François Gervais L’urgence climatique est un leurre qui s’est déroulée le Jeudi 13 décembre à notre siège a depuis connu un succès important sur Youtube et les réseaux sociaux. Il est important de faire du tintamarre autour de nous, car il démontre que le débat est loin d’être clos dans les esprits.

À contre courant, démontant point par point la thèse du CO2 de l’activité humaine comme moteur du dérèglement climatique, la vidéo d’une heure trente a circulé, circule et continue encore de circuler massivement. Jugez plutôt :

  • 142 000 vues en 10 jours
  • Bientôt 1500 commentaires
  • 1ère vidéo qui ressort des résultats du moteur de recherche lorsque l’on tape ’ urgence climatique’.
    Si vous ne l’avez pas encore fait, aimez la vidéo, partagez-la et commentez-la.

Bilan distribution de tracts :

Fin d’année oblige, faisons un point des distributions récentes de tracts par notre parti.
50 000 tracts Cinq millions d’emplois grâce au crédit public distribués en trois mois, 20 000 tracts Où vont les taxes ?/Qui contrôle qui en un mois.
À 100 % financés par le réseau de donateurs de S&P qui sont souvent également des militants.