Krach financier, coronavirus, menace de guerre : QUE FAIRE ?

vendredi 13 mars 2020

Krach financier, coronavirus, danger de guerre :
QUE FAIRE ?

Depuis plus de quarante ans, le mouvement inspiré par l’action et les idées de l’économiste américain Lyndon LaRouche, sa femme Helga Zepp-LaRouche ainsi que par le président de Solidarité & Progrès, l’homme politique indépendant Jacques Cheminade en France, a anticipé l’avènement de la crise géante qui se produit aujourd’hui et devant laquelle nos dirigeants se révèlent des nains.

Qui, lors de la dernière présidentielle française, avait évoqué la menace d’un « tsunami financier », si ce n’est Cheminade ? (voir vidéo ci-dessous)

Or, aujourd’hui, armés d’une solide culture historique, scientifique et économique, et animés d’un réel souci du sort de l’humanité, LaRouche et Cheminade, s’avèrent être les seuls à même de présenter une sortie de crise financière « par le haut » et capables d’inscrire à l’ordre du jour les solutions à adopter d’urgence lors d’une rencontre ad hoc à organiser entre les grandes puissances de la planète.

Nous comptons donc sur vous pour signer (en ligne) et faire signer l’appel à l’action ci-dessous de l’Institut Schiller.

Appel urgent à MM. Modi, Poutine, Trump, Xi Jinping, et dirigeants d’autres pays

Appel urgent aux présidents Vladimir Poutine, Donald Trump et Xi Jinping, ainsi qu’au Premier ministre Narendra Modi et aux dirigeants d’autres pays qui voudraient s’y joindre, pour mettre en œuvre, de toute urgence, les quatre grands principes économiques de Lyndon LaRouche. [1]

par Helga Zepp-LaRouche, fondatrice et présidente de l’Institut Schiller

Source : Institut Schiller

La propagation du coronavirus, qui menace de devenir une pandémie, impacte déjà la production économique mondiale, mettant à l’épreuve les chaînes d’approvisionnement supranationales dont dépend aujourd’hui notre système de production industrielle - ainsi que l’existence même de petites et moyennes entreprises.

Rappelons qu’au fur et à mesure de la mondialisation, nous avons abandonné notre attachement à la souveraineté nationale, fondée sur une autosuffisance économique, et accepté, au contraire, une dépendance extrême à l’égard des cartels internationaux et de leurs chaînes d’approvisionnement.

Il y a de clairs signes d’alerte indiquant que de telles perturbations pourraient provoquer un autre « moment Lehman Brothers » dans le système financier mondial.

La crise des coronavirus pourrait bien être le déclencheur de l’effondrement de ce système déjà a bout de souffle, comme le montrent bien ses 2 quadrillions de dollars de dettes, les émissions massives de la Fed depuis le 17 septembre de l’an dernier pour soutenir le marché « repo », la poursuite de la politique d’assouplissement quantitatif ainsi que les taux d’intérêt zéro voire même négatifs pratiqués actuellement par la BCE, la Banque d’Angleterre, la Banque du Japon, et d’autres banques centrales.

Dans ce système, les seuls choix qui restent sont soit une réaction en chaîne conduisant à un effondrement total, pouvant être déclenché par des nombreuses causes - les crises de la dette des pays émergents, l’effondrement de la bulle obligataire américaine, la faillite de banques américaines ou européennes -, soit une explosion hyper-inflationniste. Ce qui s’est passé en Allemagne en 1923 pourrait se répéter dans tous les pays qui font partie de ce système monétaire. Les conséquences d’un tel effondrement seraient le chaos, la perte de millions de vies et peut-être la guerre.

Une solution existe à cette crise existentielle. Les principaux pays du monde, à commencer par les États-Unis, la Chine, la Russie et l’Inde, soutenus par d’autres, doivent mettre en œuvre les étapes suivantes nécessaires à la réorganisation du système financier actuel. La meilleure façon d’y parvenir est d’organiser un sommet d’urgence immédiat du président Trump, du président Xi, du président Poutine et du premier ministre Modi pour lancer les étapes suivantes :

1. Il faut, à l’échelle internationale, adopter le système de séparation des banques, calqué précisément sur la loi Glass-Steagall de Roosevelt du 16 juin 1933. Dans ce système, les banques commerciales seraient placées sous la protection de l’État et seraient totalement séparées, par un pare-feu, des banques d’investissement spéculatives. On ne peut plus permettre l’accès de ces dernières aux actifs des banques commerciales, ni au privilège de renflouements au détriment de l’argent des contribuables. Les titres toxiques de ces banques, y compris les contrats dérivés en cours, devront être effacés.

Les créances légitimes, qui concernent l’économie productive ou les retraites et autres actifs des travailleurs, seront honorées au sein de ce nouveau système. D’autres types de demandes de paiement devront être pour l’instant gelées, afin que leur validité puisse être établie ultérieurement par des institutions publiques.

2. Des banques nationales doivent être créées dans chaque pays, dans la tradition de la Banque des États-Unis d’Alexander Hamilton, de la Kreditanstalt für Wiederaufbau en Allemagne [2] afin qu’un crédit public puisse alimenter, en quantité nécessaire, les investissements productifs dans l’économie physique. L’orientation de ces crédits doit permettre le développement d’une économie fondée sur des technologies à haute densité de flux d’énergie et assurer une augmentation optimale de la productivité des capacités productives des forces du travail grâce au progrès scientifique et technologique.

3. Parmi les pays participants, un système de parités fixes doit être établi et des traités de coopération doivent être signés entre états souverains, pour la réalisation de projets d’infrastructure et de développement bien définis. Ensemble, ces traités représentent de fait un nouveau système de Bretton Woods comme le voulait Roosevelt [3], avec l’intention explicite d’accorder des crédits au développement industriel en faveur des pays en développement.

4. L’augmentation urgente de la productivité de l’économie mondiale permettant d’accueillir une population mondiale actuelle de près de 8 milliards de personnes doit être facilitée par un programme international à marche forcée pour la mise au point de l’énergie de fusion thermonucléaire et par des progrès dans les technologies de pointe dans les domaines de la biophysique optique et des sciences de la vie. C’est dans ce contexte que pourront être trouvées des solutions à des défis tels que le coronavirus et autres maladies épidémiques. La coopération internationale dans le domaine des technologies et des voyages spatiaux pourra jeter les bases de la prochaine plate-forme économique d’un ordre supérieur nécessaire à l’économie mondiale, comme cela avait été conçu par l’économiste Lyndon LaRouche.

Nous, signataires, lançons cet appel urgent aux gouvernements susmentionnés, pour qu’ils agissent maintenant, a un moment où la sécurité et l’existence de l’humanité tout entière sont mises en danger, pour corriger les erreurs qui nous ont conduit à la crise actuelle et pour revenir aux principes du bien commun et de souveraineté nationale, qui permettent d’assurer la sécurité alimentaire et énergétique, en adoptant une vision des objectifs communs de l’humanité et d’une communauté de futur partagé.

Quel meilleur moment pour faire ces changements urgents qu’en cette année anniversaire de la naissance de Beethoven, dont le travail monumental est une belle métaphore pour la fondation d’un nouveau paradigme engendrant un meilleur futur pour l’espèce humaine.

SIGNER en ligne l’APPEL et lire la mise à jour du 8 mars 2020.


[1Cet appel a été lancé avant que l’OMS ne déclare le coronavirus comme pandémie mondiale. Les mesures qu’il propose n’en sont que plus justifiées et plus urgentes.

[2Ou encore de la Banque de France telle qu’elle fut créée à la Libération, avant que les décrets Haberer/Debré n’entament le dévoiement de sa mission.

[3Et non comme l’administration Truman en dévia partiellement le sens.