Etes-vous prêts à mourir pour l’Ukraine ?

jeudi 15 avril 2021

Tulsi Gabbard.

Lors d’un court entretien à l’émission de Tucker Carlson sur FoxNews, le 13 avril, l’ancienne députée américaine et ex-candidate à l’investiture démocrate Tulsi Gabbard a mis le monde en garde :

Sommes-nous prêts, pour défendre l’Ukraine, à déclarer la guerre à la Russie ? Il faut comprendre qu’une telle guerre aurait un coût dépassant tout ce qu’on peut imaginer. Parce qu’il ne s’agirait pas d’une guerre qui arrive à quelqu’un d’autre, quelque part à l’autre bout du monde. Non, c’est quelque chose qui aura un impact direct sur moi, et sur vous, Tucker, sur chacun de vos téléspectateurs, et sur tous ceux qui nous sont chers. Il s’agit d’une guerre et non pas d’un jeu. C’est une guerre dans laquelle il n’y a pas de vainqueurs, parce que vous avez des milliers d’armes nucléaires que les États-Unis pointent vers la Russie, et cette dernière braque des milliers d’armes nucléaires sur nous. Ce sont des armes capables de frapper n’importe quelle ville des États-Unis en moins de trente minutes, et qui pourraient nous entraîner dans une mort atroce et nous infliger des souffrances dépassant l’entendement - des centaines de millions de personnes agoniseraient en voyant leur chair se consumer sur leurs propres os. C’est quelque chose qu’on ne peut même pas imaginer. Et c’est le prix que nous risquons tous de payer.

En réponse à la question : « Pourquoi diable envisagerions-nous [les USA] d’entrer en guerre avec la Russie, franchement ? » Gabbard a poursuivi :

C’est une chose qu’on ne doit pas faire, précisément pour ces raisons. Il suffit de regarder les conséquences d’une guerre nucléaire. Elle provoquera la fin du monde tel que nous le connaissons. Et nos dirigeants doivent comprendre les conséquences de cette menace et la prendre au sérieux. C’est pourquoi le président Biden, au lieu de continuer à faire monter les tensions et à intensifier cette nouvelle guerre froide entre les États-Unis et la Russie, doit désamorcer ces tensions, faire baisser la pression et mettre un terme à cette nouvelle guerre froide. Parce que s’il ne le fait pas, la question ne sera plus de savoir si nous irons jusqu’à l’holocauste nucléaire ou pas, mais simplement de savoir quand. Et si l’on continue sur cette voie, c’est une chose qui pourrait arriver beaucoup plus tôt qu’on ne le pense.