Comment combattre cette éco-anxiété qui détruit vos enfants ?

mercredi 17 novembre 2021

Chronique stratégique du 17 novembre 2021 (pour s’abonner c’est PAR ICI)

Le traumatisme de l’éco-anxiété frappe les enfants et jeunes occidentaux, entraînant une augmentation spectaculaire des cas de dépression, de détresse mentale extrême et de suicide — un signe précurseur d’un « âge des ténèbres » qui attend notre civilisation si elle poursuit dans sa course actuelle.

Lors de la conférence internationale de l’Institut Schiller des 13 et 14 novembre, Helga Zepp-LaRouche a souligné la confusion identitaire et le chaos psychologique qui règnent dans la plupart des sociétés occidentales. Elle a évoqué en particulier le dévoiement de la jeunesse par l’oligarchie financière et son plan de « Great Reset », censé sauver la planète.

Les nombreuses années de campagne sur les scénarios apocalyptiques – ‘la planète va bouillir’ (sous Obama), ‘il ne nous reste que 12 ans’ (FridaysForFuture et autres mouvements de ce genre), ou ‘il nous reste seulement 18 mois’ (comme l’a affirmé le Prince Charles il y a 18 mois) —, ont généré un effet psychologique de masse aux effets potentiellement dévastateurs, a-t-elle affirmé.

L’éco-anxiété ronge la jeunesse

En effet, le phénomène d’éco-anxiété, qui touche en particulier les jeunes enfants et adolescents, a entraîné une augmentation spectaculaire des cas de dépression et de suicide. C’est ce que montre un article publié dans le British Medical Journal, basé sur l’étude de deux chercheurs de l’unité « Ethnicité et santé » du département des soins primaires et de la santé publique de l’Imperial College de Londres.

Les niveaux d’éco-anxiété augmentent, en particulier chez les enfants et les jeunes, et sont susceptibles d’être significatifs et potentiellement dommageables pour les individus et la société, écrivent-ils.

Après avoir passé en revue le battage apocalyptique du GIEC, les deux chercheurs commentent que « des éléments indiquent une relation évidente entre l’expérience des effets du changement climatique et les risques accrus de dépression, de mauvaise humeur, de détresse mentale extrême, de stress post-traumatique, de suicide et de détérioration supplémentaire chez les personnes ayant des antécédents de maladie mentale ».

Une enquête réalisée en 2020 en Angleterre auprès de pédopsychiatres montre que « plus de la moitié (57%) consultent des enfants et des jeunes angoissés par la crise climatique et l’état de l’environnement ». Ces résultats ont été confirmés récemment par l’enquête la plus importante qui ait été menée à ce jour sur l’anxiété climatique chez les jeunes de 16 à 25 ans. L’étude explore comment les émotions des jeunes sont liées à « leurs sentiments de trahison et d’abandon par les gouvernements et les adultes. Les gouvernements sont considérés comme ne répondant pas de manière adéquate, laissant les jeunes sans avenir et l’humanité condamnée ».

En septembre dernier, la revue The Lancet a publié les résultats d’une enquête menée auprès de 10 000 jeunes (de 16 à 25 ans) dans dix pays, qui montre que 84 % des jeunes occidentaux se disent inquiets du réchauffement climatique, 59 % extrêmement inquiets et 40 % hésitent même à avoir des enfants.

Stérilisation et vasectomie : le paradis de Malthus

Dans un article du 9 novembre intitulé « Ils ne veulent pas d’enfants en réaction à la crise climatique », le journal Le Figaro présente les arguments avancés :

Lyz, 16 ans, l’a déjà annoncé à ses parents : elle ne sera jamais mère. ‘Elle n’a pas attendu Greta Thunberg’, lance son père. Idem pour Elena, 22 ans. Ce phénomène, mondial, de ceux qu’on dénomme parfois les ‘Ginks’ (pour ‘Green inclinations, no kids’) est de moins en moins rare

.

Ces jeunes Ginks font valoir deux types d’arguments : « Je ne peux pas projeter un enfant dans le monde actuel avec les problèmes qui le guettent, entre le réchauffement climatique, la crise énergétique et les risques d’effondrement de nos sociétés », explique Blandine, qui a le sentiment d’être dans « une impasse anthropocénique, comme une partie des jeunes - et moins jeunes - faisant ce choix ». L’autre argument est exprimé par Leilani Münter, une ancienne pilote de course américaine, très présente sur les réseaux sociaux, qui déclare que « si nous voulons sauver cette planète, nous n’avons pas d’autre choix que d’aborder le problème de la surpopulation humaine ». Ce à quoi Le Figaro ajoute, sur un ton tout à fait objectif, que « chaque enfant né en moins permettrait d’éviter d’émettre 58 tonnes de CO ? par an (soit 50 allers-retours Paris-New York) ».

En véritables flagellants des temps modernes, cherchant à expier leurs « péchés climatiques », certains en viennent même à envisager de se faire stériliser, comme l’explique Enki, 32 ans : « Je ne m’interdisais pas de faire d’enfant si ma compagne le désirait vraiment. Heureusement, ce n’est pas le cas et elle envisage la stérilisation ». Le Figaro évoque également le cas de Valentin, qui a choisi de subir une vasectomie afin d’écarter tout « risque de devenir père » ; puis explique que « la stérilisation est une décision encore plus radicale. A fortiori pour les femmes, la ligature des trompes étant irréversible, à la différence de la vasectomie pour les hommes, courante aux États-Unis, à la différence des pays latins, de culture catholique et nataliste. Souvent incomprise par l’entourage, elle n’est pas facile à assumer. Alexia, 23 ans, et Adrien, 20 ans, font partie des exceptions : ‘Une fois passé le choc, je leur donne raison’, reconnaît leur mère, Sandrine ».

Pour ceux qui commenceraient à observer les premiers symptômes de l’éco-anxiété, chez eux ou chez leurs proches, nous vous encourageons à prendre le meilleur remède qui soit, c’est-à-dire à visionner ci-dessous la récente conférence de l’Institut Schiller. Dans le troisième panel, en particulier, intitulé « Il n’y a pas de limites à la croissance », plusieurs scientifiques et journalistes russes, américains, européens et africains, ont bien mis en lumière la véritable nature malthusienne et néocoloniale de la campagne sur la prétendue « urgence climatique ».

A lire aussi

L’enfer, c’est le bébé !