Nos actions

En Bretagne, le « Phare du nouveau monde » n’est pas voué à s’éteindre

mardi 20 avril 2010, par Sébastien Drochon

Eclairer les consciences en Bretagne comme ailleurs, mettre chaque citoyen face au défi que l’histoire nous lance pour résoudre la crise économique, cela doit être une action renouvelée et grandie chaque jour. C’est pour cela que, forts de la campagne régionale que nous avons menée en Bretagne, nous avons engagé, durant les 17 et 18 avril à Ploërmel dans le Morbihan, bon nombre de nos candidats, sympathisants et activistes dans une discussion sur l’histoire de notre mouvement politique et ses idées fondamentales en vue d’une action à continuer sur le terrain, aujourd’hui, demain et dans les temps à venir. Tour à tour, chacun d’entre eux évoqua les raisons pour lesquelles il était venu. Leur inquiétude face à l’irresponsabilité de nos dirigeants politiques vis-à-vis des jeunes et de leur avenir, ont fait naître en eux ce sentiment de responsabilité, rare aujourd’hui, de devoir éduquer et transmettre dans leur entourage ce sens que les solutions existent et qu’elles peuvent être mises en place à travers nos idées.

L’histoire de notre bataille fut donc présentée. Celle défendue par Lyndon LaRouche, depuis la fin des années 60, pour faire revivre la tradition des pères fondateurs américains contre la prise de pouvoir d’une oligarchie financière anglo-américaine, relayée au travers de la City de Londres et de Wall Street. Celle, en France, de Jacques Cheminade qui, déjà aux présidentielles de 1995, dénonçait le cancer spéculatif aujourd’hui en phase terminale. Celle que nous menons en Bretagne contre les nouveaux grands barons et ducs tels les Pinault, Bolloré ou encore les frères Guillemot, qui se rassemblent aujourd’hui autour de l’Institut Locarn ou du Club de Trente. Ceux-là mêmes qui disent vouloir faire de la Bretagne une région adaptée à la mondialisation prédatrice, au détriment de tout ce qui a permis le « miracle économique breton ».
Inspirer les citoyens à se battre et se lever courageusement pour défendre les grands principes républicains qui ont permis la reconstruction de la France d’après guerre, voilà le défi qui était lancé durant ces deux jours.

Pour le relever, une tout autre idée de l’homme que celle répandue aujourd’hui à travers la sous-culture dite populaire devait être défendue coûte que coûte. Car ce que cette culture nie aujourd’hui chez l’homme, ce sont ses facultés créatrices qui le différencient fondamentalement des autres espèces animales. Par ses découvertes fondamentales dans l’art et la science, l’être humain, ainsi que le concevait le biogéochimiste russe Vladimir Vernadski, participe au développement légitime de l’univers physique par son action sur le non vivant, le vivant ainsi que le pensant. Cette notion qui s’oppose catégoriquement à celle qui veut que nous soyons livrés aux dures lois darwiniennes de la lutte pour la survie, implique par la même occasion la grande responsabilité qui nous incombe de faire revivre la véritable culture humaniste. Celle permettant, à travers l’ironie dans la composition poétique et musicale classique, d’éduquer le sentiment et d’éveiller dans l’esprit de chacun les idées les plus fondamentales pour le développement physique et intellectuel de la société humaine.

C’est ce que nous nous sommes efforcés de faire durant ce week-end, en engageant chacun à prendre cette responsabilité d’étudier ces idées, de les faire siennes et de porter le flambeau sur le terrain politique en vue des prochaines campagnes qui nous attendent en Bretagne et dans le reste de la France. Certains se sont déjà engagés pour les cantonales l’année prochaine, inspirés peut-être par la prouesse technique du Frère Bernardin, qui construisit en 1855 l’horloge astronomique de Ploërmel. Comme pour mieux nous dire qu’il ne faut jamais oublier le temps qui passe et que dans la crise actuelle, il est plus qu’urgent d’intervenir.