Prof. Ewert : L’escroquerie du réchauffement climatique

vendredi 22 juillet 2011

2-3 juillet 2011, conférence de l’Institut Schiller à Rüsselsheim, Allemagne
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Extraits du discours de Friedrich-Karl Ewert, professeur à l’Université de Paderborn.

Le grand mensonge du réchauffement climatique anthropogène

Je vous remercie tout d’abord pour l’invitation, et je me réjouis tout spécialement de voir autant de jeunes gens dans l’assistance. Car il s’agit de votre avenir et vous vous devez de mener le combat contre le zeitgeist [l’esprit du temps présent] très répandu et tenace en Allemagne. On se souvient de ce que disait Giraudoux :

C’est à cela que l’on reconnaît l’erreur, elle est universelle.

Et c’est bien le cas ici.

(…) On nous rabâche que nous sommes coupables avec nos émissions de CO2. Soulignons que la production massive de CO2 par l’homme (anthropogène), avec le charbon, le pétrole et le gaz n’a vraiment commencé qu’après 1940 ; et comme la cause précède toujours l’effet, le réchauffement avant 1950 ne peut pas avoir été dû à la production de CO2 initiée plus tard. Et ce CO2 ne peut en aucun cas expliquer le comportement des glaciers, qui ont commencé dès 1820 à faire ce qu’ils font pour des raisons tout à fait naturelles, à savoir se réchauffer après une petite période glaciaire.

(…) Le GIEC nous affirme que c’est notre CO2 anthropogène qui provoque le changement climatique. Je voudrais d’abord souligner que cet effet de serre est très controversé parmi les physiciens. Certains disent qu’il n’existe pas. D’autres disent que si, mais que son impact est très faible. Je ne suis pas physicien, je ne veux pas m’immiscer. On se mettra peut-être d’accord au cours des cinquante ans à venir. En pratique, que l’effet de serre n’existe pas ou que son impact soit très faible ne change pas grand’chose. Ce qui est important, par contre, c’est qu’on traite souvent le CO2 de « gaz climatique ». Le plus important gaz à effet de serre est la vapeur d’eau. La question se pose : sommes-nous la cause du réchauffement ? Je pense que les faits démontrent le contraire. Lorsque Die Welt, Der Spiegel ou Der Stern veulent nous montrer que le CO2 est dangereux, ils prennent normalement une image de tour de refroidissement avec son panache de fumée. Et le citoyen lambda est censé se dire « Mon Dieu ! Mais qu’est-ce qui sort de là ! » Or, ces panaches sont de la vapeur d’eau ! Le CO2 est de toute façon invisible, incolore, inodore, ça ne brûle pas, ça n’est pas toxique.

Nos enfants apprennent à l’école que le CO2 est nocif, et parfois, on va jusqu’à leur dire que c’est toxique ! Mesdames et Messieurs, pour moi, c’est criminel. Parce que le CO2 est la brique de base de la vie. Tous les corps animaux, y compris le nôtre, sont composés de 9 % de carbone. On le respire, on l’expire, les plantes en sont composées, etc. Dire qu’il s’agit d’un gaz nocif ou toxique est débile, il faut faire en sorte que cela s’arrête. (…)

Vous connaissez la photosynthèse : les plantes captent le CO2 dans l’air, et avec de l’eau elles le transforment en sucre ou en glucose, d’où elles tirent leur force, etc. De ce processus est libéré de l’oxygène, et lorsque la biomasse se décompose, le CO2 est libéré. Le CO2 est donc le début de la chaîne alimentaire et on ne doit pas le diaboliser. Si on visite une serre en Hollande, on voit que les plantes en sont aspergées pour qu’elles grandissent plus vite.

Qu’en est-il du développement des gaz climatiques ? Le GIEC dit que la concentration de CO2 dans l’air a été constante pendant deux mille ans, puis a augmenté. Dans le film d’Al Gore, il monte sur une échelle pour montrer quelle hauteur la concentration de CO2 atteindra à l’avenir. Or, le GIEC refuse de prendre en compte la teneur de CO2 déterminée directement par des moyens chimiques. Pourquoi ? Parce que, sinon, il ne pourrait pas arriver à cette conclusion. La teneur en CO2 doit forcément avoir été moindre auparavant, sinon la teneur actuelle ne serait pas supérieure, ce qui éliminerait la condition de l’hypothèse du changement climatique.

(…) Actuellement, la concentration en CO2 dans l’atmosphère est de 0,038 %, dont 95 % viennent du cycle naturel, c’est-à-dire 0,0361 %. De cela, l’homme contribue pour 5%, donc 0,018 %. Et de ce pourcentage, l’Allemagne y est pour 0,00005% ! Si l’Allemagne devait cesser complètement toute émission de CO2, d’ici 2050, cela ne provoquerait une baisse de température que de 2 centièmes de degrés ! Quantité qu’on ne peut ni mesurer ni sentir…

Peu avant la conférence de Copenhague, il y a eu une attaque informatique. Des personnes, qui savaient vraisemblablement très bien ce qu’elles faisaient, ont pénétré dans l’ordinateur central de l’unité de recherche sur le climat (CRU) de l’université d’East Anglia, en Angleterre, et ont subtilisé 61 MB de données. Trois jours plus tard, le New York Times titrait « Climategate ». Cela voulait dire : manipulation de données. Les données ont été analysées par des réalistes du climat, qui ont découvert qu’elles avaient effectivement été manipulées.

Deux météorologues américains indépendants, Joseph d’Aleo et Anthony Watts, ont publié un rapport en janvier 2010 : Mesures de températures : tromperie politique. Où se trouvait la manipulation ? Les données ont été traitées à la CRU et au GIEC. Par la suite, on n’a pas tenu compte de toutes les données : en particulier, celles venant de 4500 stations situées à la campagne, dans le Nord et en montagne, autrement dit là où il fait relativement plus froid, ont été écartées pour ne retenir que les données des 1500 stations dans les villes, relativement plus chaudes, qui ont donc été évaluées de manière disproportionnée. Le réchauffement des années 1990 repose sur une arnaque statistique.

(…) Même avant la production du CO2 anthropogène à partir de 1950, un réchauffement a eu lieu entre 1910 et 1950, et un autre après 1980, à peu près similaires, et la cause en est le soleil. La protection de la nature est nécessaire, mais la protection climatique a été instrumentalisée, en faisant l’impasse sur les températures plus anciennes. C’est inacceptable.

Le dogme de l’ONU, selon lequel l’homme est responsable du réchauffement climatique, est faux. Entre-temps, nous avons établi une bureaucratie onéreuse, nous avons développé un tourisme climatique onéreux et nous avons des scénarios du réchauffement dû au CO2 qui ne sont pas exacts. Le réchauffement n’est pas réel, il est simulé. Des mesures insensées et ruineuses sont imposées. Pour quoi ? Pour un fantôme.

Récapitulons : nous avons un réchauffement normal suite au petit âge glaciaire, nous n’avons pas de changement climatique, mais des fluctuations de température normales, avec des réchauffements et des refroidissements en parallèle ; aucune influence du CO2 n’a été mise en évidence ; depuis 2000, nous avons un refroidissement ; pour simuler le réchauffement, les données ont été manipulées (Climategate). Les scénarios du GIEC ne tiennent pas. Et enfin, cette analyse que j’ai faite peut être testée, tout le monde peut le faire.