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LaRouche : mettez Bernanke, Geithner, et Obama en prison pour vol et pour fraude !

mercredi 27 juillet 2011, par Lyndon LaRouche

27 juillet 2011 (Nouvelle Solidarité) — Lyndon LaRouche a appelé hier à l’arrestation immédiate du président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, du secrétaire au Trésor, Tim Geithner, et du Président Barack Obama pour leur rôle dans le vol massif d’argent du contribuable via la politique de renflouement de Wall Street et de la City de Londres adoptée à partir de 2008, et dans la poursuite de ces politiques en Europe et aux Etats-Unis aujourd’hui.

LaRouche a fait cet appel après avoir pris connaissance de la première partie d’un audit de la GAO (Government Accountability Office), l’équivalent de la Cour des comptes aux Etats-Unis, portant sur cette politique de renflouement, dont la version complète devrait être rendue publique en octobre de cette année.

L’audit préliminaire révèle déjà des actes passibles de justice pouvant être incriminés à Ben Bernake et à Geithner. En mars 2008, le président de la Fed a invoqué, de manière frauduleuse, une clause d’urgence figurant dans l’Acte de la Réserve fédérale selon laquelle, lors de « circonstances exigeantes et inhabituelles », la Fed pourrait émettre des prêts à des institutions non-dépositaires ; une première depuis la Grande dépression.

Résultat de cette décision, la Fed a notamment émis plus de 16 000 milliards de dollars en prêts « d’urgence » à Wall Street et à des banques étrangères !

Aggravant le cas des trois personnes accusées par LaRouche, la gestion de l’octroi de ces prêts d’urgence a été confiée à trois établissements financiers, JP Morgan Chase, Morgan Stanley et Wells Fargo, tous trois bénéficiaires eux-mêmes des prêts en question ! Cette gestion leur a rapporté la coquète somme de 660 millions de dollars en honoraires.

Au-delà, de nombreux responsables de la Fed et de ces groupes privés ont reçu des dérogations spéciales, leur donnant le droit d’agir, en dépit des grossiers conflits d’intérêt.

Ainsi, l’audit cite le cas de William Dudley, ancien économiste en chef de Goldman Sachs aujourd’hui président de la Réserve fédérale de New York, qui a reçu une dérogation spéciale lui permettant de garder ses actions d’AIG et de General Electric, tandis qu’il autorisait simultanément l’octroi de centaines de milliards de dollars de prêts « d’urgence » à ces mêmes compagnies !

Un autre exemple de conflit grossier d’intérêt est celui du PDG de JP Morgan Chase qui a pu rester membre du Comité d’administration de la Réserve fédérale de New York alors que sa compagnie bénéficiait de 390 milliards en prêts de la Fed et fonctionnait comme une imposante compagnie de clearing pour tout le programme de prêts d’urgence accordés par la Réserve fédérale.

L’audit mené par la GAO a pu être réalisé grâce à un amendement au projet de loi Dodd Franck, dont le sénateur Bernie Sanders du Vermont est à l’origine, et en dépit des objections massives venant de différentes sources.

Voici donc le contexte dans lequel Lyndon LaRouche a demandé que Bernanke, Geithner et le Président Obama soient jetés immédiatement en prison pour leur rôle dans ces fraudes.

« Il n’y a jamais eu d’urgence pouvant justifier un renflouement de 16 000 milliards de dollars à Wall Street et aux banques étrangères », a dit Larouche.

« Il y a toujours eu une alternative, rigoureusement cohérente avec la Constitution des Etats-Unis, celle que j’ai présenté dans mon projet de loi intitulé HBPA (loi pour la protection des propriétaires et des banques).

Je proposais alors le rétablissement immédiat de la loi Glass-Steagall et le gel de toutes les saisies de logements pour la durée que prendrait une réorganisation de banqueroute de tout le système de la Réserve fédérale. C’était un crime dans ces conditions de renflouer les dettes de jeu de Wall Street et de Londres, et la déclaration d’urgence de Bernanke, qui s’est traduite par l’émission de 16 000 milliards de la Fed pour renflouer une dette de jeu qui ne pourra jamais être payée, était frauduleuse. Le Président Obama a porté cette fraude plus loin en plaidant que la Réserve fédérale et le Trésor américain joueraient le rôle des prêteurs de dernier ressort pour l’Union monétaire européenne. Le Président a fait cette promesse pas plus tard que la semaine dernière, au cours d’une conversation téléphonique avec Angela Merkel. »

LaRouche a conclu : « Il n’y a qu’une seule voie appropriée pour agir. Envoyer Bernanke, Geithner et Obama en prison maintenant. L’idée que le peuple américain devrait être tenu pour responsable du renflouement d’une dette impayable atteignant des dizaines de milliers de milliards de dollars, est impardonnable et doit être punie par une action criminelle en justice et l’exécution d’une peine longue. Des responsables gouvernementaux et des élus doivent être tenus pour responsables de ces crimes, sans quoi cela reviendrait à dire que tout notre édifice constitutionnel n’a aucune valeur. Je sais que le peuple américain me soutient, et il ne peut y avoir aucun délai.

« Le GAO est un bureau d’enquête officiel du Congrès américain. Il a rendu son enquête publique dans un pré rapport d’audit de 239 pages. Ces faits parlent d’eux-mêmes », a conclu LaRouche.