Dans une dépêche publiée sur son site le 7 octobre, l’agence de presse russe Ria Novosti a repris l’avertissement lancé le même jour par la fondatrice de l’Institut Schiller Helga Zepp-LaRouche, concernant le danger d’une guerre nucléaire imminente, dans le cadre de son discours de clôture au Forum de Rhodes (en Grèce) sur le Dialogue des civilisations.
Ria Novosti rapporte que les « participants au Forum de Rhodes sur le Dialogue des civilisations ont appelé la communauté mondiale à ne pas autoriser le recours à des solutions militaires pour résoudre des problèmes politiques et économiques, en raison des conditions modernes de menace de guerre nucléaire globale. »
L’agence russe poursuit en citant le Professeur Fred Dallmayr de l’Université Notre-Dame, également codirecteur de l’Organisation pour le Dialogue des civilisations, ainsi que madame LaRouche, de la manière suivante :
"Les dirigeants du monde disposent d’une force militaire énorme... Des milliers d’habitants ont été tués lors de l’intervention en Irak. Aujourd’hui, on est en train de nier à l’Iran le droit à la vie... L’économie est renforcée par l’escalade de l’armement. La phrase ’toutes les options sont sur la table’ signifie que l’option militaire y est elle aussi. Ceci est une phrase cruelle, que nous devrions rejeter ! C’étaient là les mots d’Hitler, lorsqu’il a envahi la Tchécoslovaquie’’, a dit le professeur en philosophie et en science politique Fred Dallmayr de l’Université Notre-Dame (Etats-Unis) dimanche lors de la session de clôture du Forum... Le professeur a dit que pour ceux qui déclenchent les guerres, l’Iran et l’Irak sont des cibles mineures, tandis que les cibles majeures sont la Russie et la Chine.
’’Nous sommes au bord de la guerre nucléaire... Le Moyen-Orient est devenu les nouveaux Balkans comme à la veille de la Première Guerre mondiale’’, a prévenu la Présidente de l’Institut Schiller allemand Helga Zepp-LaRouche. Un signe de ceci, selon elle, est l’aggravation de la situation le long de la frontière turco-syrienne, le nombre toujours croissant de porte-avions américains dans l’Ouest de l’océan Pacifique, la création du bouclier nucléaire de l’Otan, la politique de changement de régime qui a conduit au bombardement de l’Irak, et les menaces contre l’Iran.
