Etats-Unis : Lyndon LaRouche en campagne pour rétablir le crédit productif public

mercredi 6 mars 2013

Alors que la faillite structurelle de la Réserve fédérale américaine (Fed) faisait la une des journaux, le Comité d’action politique de LaRouche (LPAC) publiait le 27 février, sous la forme d’un pamphlet qui vient d’être envoyé à tous les membres du Congrès, une proposition de projet de loi pour le rétablissement de la première Bank of the United States.

Comme Solidarité & Progrès en France, le courant qu’anime l’économiste américain Lyndon LaRouche estime que la réforme urgente de la structure des banques par le retour à une séparation stricte entre d’un coté les banques de dépôts et de crédit et de l’autre, les banques d’affaires (Glass-Steagall Act), n’est que possible que dans le cadre d’un retour à une politique de crédit productif public.

Dans l’introduction, Michael Kirsch définit le principe fondamental de cette démarche, tel qu’elle avait été appliqué par le premier secrétaire au Trésor des Etats-Unis, Alexander Hamilton, et comment elle se différencie radicalement du système monétariste que l’Empire financier britannique (la City et Wall Street) a imposé au monde : « Le monétarisme est constamment tourné vers le passé, dans l’objectif de monétiser les résultats de la production passée, plutôt que vers la création de nouvelles richesses. Dans le système de crédit productif public, la mesure de la valeur n’est pas le capital ou l’argent, mais les capacités créatrices de l’homme qui augmentent la productivité du travail, qui à son tour augmente le rendement productif, accroissant ainsi la valeur des biens, du travail et du capital. »

En attendant que nous finissons la traduction de ce texte en français, vous pouvez déjà le lire en anglais en cliquant ICI.