LaRouche exige des poursuites au pénal contre Cheney et Obama

mardi 6 janvier 2015

De gauche à droite : George W. Bush, Obama et Dick Cheney.

Suite aux révélations du rapport du Sénat américain sur la torture, qui a finalement été rendu public le 10 décembre 2014, l’économiste américain Lyndon LaRouche a réclamé l’ouverture de poursuites judiciaires contre l’ancien vice-président Dick Cheney, ainsi que contre son conseiller juridique David Addington et d’autres responsables du programme de torture dont l’application a été confiée à la CIA et des entreprises de mercenaires du type Blackwater.

LaRouche a également exigé la destitution du président Obama, ainsi que des poursuites au pénal contre lui, pour complicité dans la dissimulation, pendant six longues années, d’actes criminels commis au cours de l’administration précédente, sous la direction personnelle de Cheney. En effet, Obama a dit et répété qu’il n’intenterait aucune action en justice dans cette affaire. Par ailleurs, on ne sait toujours pas aujourd’hui si la torture continue à être pratiquée par des entités américaines.

LaRouche propose de nommer un procureur indépendant, investi de toute l’autorité nécessaire pour enquêter et engager des poursuites contre les principaux responsables gouvernementaux, anciens et actuels, qui ont consenti à de telles violations du droit international, incluant le Bureau du conseil juridique du ministère de la Justice, et contre ceux qui ont activement dissimulé ces crimes.

« Etant l’un des 16 millions d’Américains encore vivants, ayant combattu pendant la Deuxième Guerre mondiale contre le régime nazi d’Hitler, responsable de crimes ignobles contre l’humanité, j’ai autorité pour m’exprimer sur ce sujet, » a conclu LaRouche.

La poursuite de ces criminels devant la justice constitue le test ultime pour notre pays, pour savoir s’il a encore la fibre morale pour survivre. L’acceptation et la dissimulation de crimes haineux de ce type, perpétrés à si grande échelle par des membres de notre propre gouvernement, constituent un crime contre les principes fondateurs de notre pays, inscrits dans notre Constitution.