Joe Biden : que penser du parrain du Delaware

jeudi 12 novembre 2020


Considéré par les médias comme le prochain président des Etats-Unis (en attendant sa confirmation officielle et l’issue des débats juridiques en cours), Joseph Robinette Biden Jr. nous inspire un certain nombre de remarques, qui n’ont jamais été présentées dans leur ensemble par les médias. Ceux-ci ont témoigné en sa faveur d’une complaisance dont ils n’ont pas fait preuve à l’égard des autres candidats américains.
  • Joe Biden a été sénateur du Delaware, paradis fiscal implanté sur le territoire américain, pendant 36 ans. A ce titre, il a eu directement connaissance d’opérations de blanchiment d’argent issu de tous les trafics. Il est de notoriété publique qu’il s’est servi de ces informations pour faire pression sur la classe politique américaine.
  • Ayant voté pour l’abrogation de la loi Glass-Steagall de séparation bancaire, il ne peut donc en aucun cas s’autoproclamer comme un héritier démocrate de Franklin Roosevelt, le « père » de cette loi.
  • Non seulement il a favorisé les affaires douteuses de son fils Hunter en Ukraine (affaire Burisma), en utilisant à des fins financières privées l’autorité du gouvernement américain, mais il a organisé le retour au pouvoir à Kiev des milieux bandéristes [1] arborant des insignes et des drapeaux néo-nazis.
  • Il a voté pour la guerre en Irak, même s’il a affirmé hypocritement le regretter après-coup, et a endossé les décisions du lobby militaro-industriel américain, dénoncé en son temps par Eisenhower et Kennedy et aujourd’hui par Trump lui-même.
  • Il vient de créer un groupe de travail sur le coronavirus, en proposant d’y intégrer Ezekiel Emmanuel, qui, lorsqu’ il participait à l’élaboration de la politique sanitaire sous l’administration Obama, a publié un texte dans The Lancet appelant à soigner en priorité « les individus âgés de 15 à 40 ans, par rapport aux plus jeunes et aux plus vieux, dont les chances de survie sont moindres ».
  • Il n’a nullement l’intention d’appliquer les éléments progressistes de son programme (comme le système universel de Sécurité sociale), qu’il n’a inclus que pour s’attirer l’électorat de Bernie Sanders, dont la candidature a été écartée à son profit par une machine démocrate corrompue qui n’a pas hésité à truquer le processus électoral interne du Parti.
  • Biden et ses amis politiques ont été en première ligne pour lancer les accusations du Russiagate contre Trump et ont tout fait pour le destituer, sur la base de faux documents établis avec la complicité des services de renseignement britanniques et américains (affaire Christopher Steele).
  • Nous n’évoquerons pas ici son incapacité manifeste à exercer le pouvoir, ce qui permet d’envisager que la vice-présidente, la très malléable Kamala Harris,soit appelée à le remplacer.

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